Face aux critiques de l’opposition, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a défendu les réformes engagées par son département. Interpellé sur les difficultés d’accès au casier judiciaire, il a annoncé une innovation majeure : la création d’un Centre national du casier judiciaire.
« Ce centre sera dirigé par un magistrat et permettra à tout citoyen d’obtenir son document depuis la juridiction la plus proche », a précisé le Garde des Sceaux. Il a ajouté que le projet visait la dématérialisation totale du système, afin de rendre possible l’obtention du casier judiciaire « en un clic ». (APS).
Le ministre a également détaillé d’autres chantiers pour moderniser la justice et améliorer l’accès à l’information. Parmi eux, la mise en place d’une bibliothèque numérique destinée à regrouper et rendre accessibles les textes de loi et documents officiels.
Sur le plan carcéral, Ousmane Diagne a insisté sur le respect de la dignité humaine des détenus : « Nos prisons doivent garantir non seulement les droits fondamentaux, mais aussi le maintien des convictions religieuses de chacun », a-t-il déclaré (APS).
Enfin, à propos de la loi sur l’accès à l’information publique, il a tenu à rappeler les sanctions prévues contre les contrevenants. « Les assujettis qui fourniraient de fausses informations s’exposent à des amendes allant de 500 000 à 10 millions de francs CFA », a-t-il averti, soulignant la dimension coercitive du dispositif.