Article 80 : Me Moussa Sarr le juge liberticide et démocraticide

L’article 80 revient au-devant de la scène. Avec l’arrestation de Adama Gaye et Guy Marius Sagna. Prétexte pour Me Moussa Sarr d’écailler une disposition « liberticide et démocraticide ».

Abroger l’article 80

Me Moussa Sarr déclare que l’article 80 n’est plus d’actualité. De ce fait, il ne doit plus être en cours dans notre système juridique. Parce que, « c’est une disposition liberticide et démocraticide. C’est un vestige d’un autre temps. C’est anachronique, c’est archaïque. Il doit être abrogé ». Selon la robe noire, il y a d’autres dispositions dans le droit sénégalais qui prévoit toute infraction.

Aucune restriction à la liberté de manifester

Par ailleurs, l’avocat de Guy Marius Sagna trouve que la démocratie sénégalaise doit être consolidée à tous points de vue.  Il ne doit y avoir aucune restriction à la liberté de manifester pacifiquement. Et, revoir le système électoral afin de permettre une large représentativité du peuple dans les instances de décision, reste aussi une préoccupation de Me Sarr.

Démocratie consolidée et modernisée

Toutes choses qui lui font dire que notre démocratie doit être consolidée et modernisée.  Car, le scrutin majoritaire est un obstacle pour la population de se mouvoir.  A l’en croire, un rééquilibrage du système électoral, avec une dose de proportionnelle doit être fait. Ce qui permettra, ajoute Me Sarr,  une présence plurielle à l’Assemblée nationale. Donc, notre démocratie doit être consolidée et modernisée.

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