Annulation des titres fonciers à Anse Bernard: Un coup dur pour les hommes d’affaires proches de l’ancien régime

Annulation des titres fonciers à Anse Bernard: Un coup dur pour les hommes d’affaires proches de l’ancien régime

Comme pour les attributions de parcelles à Mbour 4 (Thiès), le Président Bassirou Diomaye Faye a annulé les titres octroyés à des hommes d’affaires à la plage Anse Bernard, située derrière le Palais de la République.

Selon le Premier ministre Ousmane Sonko, qui a visité le lieu, un lotissement avait été attribué à des hommes d’affaires proches de l’ancien régime sans contrôle de l’État.

Libération informe que cette décision a été prise après que le chef de l’État a ordonné

5 COMMENTAIRES
  • Anonyme

    C est un patrimoine du peuple .Il doit rester au peuple sans regrets ni atermoiements Bravo Sonko-Diomaye. Puisse votre règne apporte des redressements a tout ce va de travers et d’oblique du genre

  • Confirmation

    Je confirme: moi je suis habitué de la plage terrou-bi depuis l’enfance. Ils ont réussi à nous laisser qu’une portion congrue du « plongeoir ». De ce fait, pour aller maintenant me baigner je suis obligé de choisir un jour et très tôt le matin avant que la plage ne soit prise d’assaut. Nous y avions des lieux de baignades dont l’un était « réservé » aux laveurs de moutons des weekends. Une des places (zone des cactus), a été cédée au Magic Land. La seconde c’est l’hôtel Terrou-bi (ils ont pris le lieu et le nom): et c’est le cas qui m’a le plus intrigué et dont j’ai vécu l’évolution. l’hôtel a démarré sur une petite surface sans enfreindre l’accès à la plage. Ensuite, peu à peu ils ont commencé à interdire timidement la traversée, puis la baignade, ensuite ils ont barré les accès, déplacé le service de surveillance des îles de la Madeleine et récupérer son emplacement, recruter quelques jeunes des quartiers environnants (réussissant ainsi à étouffer la petite révolte). L’autre lieu, on a voulu à l’époque ériger, à l’entrée, une embassade d’un pays, certains dakarois s’y sont opposés; on croyait la bataille gagnée, mais d’autres ont réussi à arracher la plage même en y érigeant un nouvel hôtel. Au début, les gens ne comprenaient pas ce qui se tramait, on voyait des débuts de travaux et des terrassements, certains pensaient naïvement que ce sont les services municipaux qui réaménageaient la plage, mais que nenni. Pour décourager les curieux et les tenir loin, ils ont déclaré que les barbelets sur place sont électrifiés pour raison de sécurité et un étudiant y serait mort, ils ont relayé celà dans toute la presse, tous les journaux et radios en ont parlé et tympanisé sur cette « mort d’étudiant » (je soupçonne une publi-reportage corruptive de l’information), depuis les baigneurs ont déserté, et subitement on vit l’hôtel Azalaî » sortir de terre sur les lieux.
    Vraiment, nous Dakarois, on est lésé… nous devons payer pour jouir de nos plages que la nature nous a doté.
    De notre expérience, j’exhorte les habitants des zones allant des Parcelles Assainies à Tivaouane Peulh (passant par Cambéréne, Guédiawaye, Malika), certes ce long plage est pour l’instant interdit à la baignade, mais c’est une plage d’avenir. Le jour où vous aurez de bons services municipaux,vous n’envierez pas Casablanca, Miami ou autres.

  • Ndioba

    Bien joué M Le Pdt. En avant le jubbanti

  • modou

    merci au nouveau régime sur ces décisions contre l’égotisme de beaucoup de sénégalais.

  • TruthHurts

    Masha’Allah great job!
    May Allah bless Senegal 🇸🇳

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