Ahmadou Bella Diallo déclare que « Ousmane Sonko passera le prochain quinquennat au palais de justice et non au palais de la république vu toutes les casseroles qu’il traine ». Impétrer dans des scandales de toutes sortes. On ne citera que quelques affaires les plus marquantes à savoir :
– Affaire des 94 milliards où nous découvrons qu’il avait des intérêts personnels dans la mesure où il attendait des commissions conséquentes en cas d’aboutissement du dossier et pour se faire, il avait usé de subterfuges pour cacher son implication en faisant intervenir les sociétés Mercalex et Atlas dans laquelle il était associé. Dès l’instant qu’il a senti l’affaire lui glisser entre les doigts, il a porté son manteau de politicien pour rendre publique le dossier oubliant son implication personnelle.
– Affaire sweet beauty : Il a lui même admis s’être rendu au salon de massage Sweet Beauty. Il a été pris la main dans le sac ce qui lui avait valu le retrait de son huminité parlementaire en tant que député vu qu’il avait reconnu s’être rendu dans ce salon à une heure tardive de la nuit, alors que le Sénégal était en plein couvre-feu et en état d’urgence au regard de la situation sanitaire dans le monde (la Covid 19). Et pour se soustraire à la justice, il avait appelé « mortal kombat » faisant 14 morts.
Cette affaire est pendante devant la justice et elle finira par être vidée.
– Affaire Mame Mbaye Niang où il a été condamné à deux mois de prison avec sursis et 200 millions de francs cfa de dommages et intérêts pour la partie civile en première instance.
Le parquet et la partie civile ont interjeté appel de cette décision car la diffamation est un délit qui est puni par une peine d’amende, d’emprisonnement jusqu’à 1 an avec ou sans sursis en fonction des circonstances (diffamation publique).
La diffamation publique est sanctionnée bien plus lourdement que la diffamation non publique. Elle est considérée comme un délit qui est puni d’une peine d’amende.
Si la diffamation est publique, l’auteur encourt une peine d’amende plus lourde et éventuellement un emprisonnement de 1 an en cas de circonstances aggravantes ;
– Affaire de l’ex policier Frédéric Napel qui a porté plainte pour mise en danger de la vie d’autrui, atteinte à l’intégrité, appel au meurtre, fausses accusations et diffamation.
En ne considérant que la diffamation s’il est condamné dans cette affaire il sera en situation de récidive et la récidive est une circonstance aggravante.
En droit pénal, la récidive légale est la réitération d’une infraction similaire ou proche d’une infraction précédemment et définitivement condamnée. Elle est une circonstance aggravante qui permet de prononcer une peine plus lourde, jusqu’au doublement de celle-ci.
Il aura du mal à s’en sortir indemne de toutes ces procédures.
Malgré le manque notoire de respect vis à vis des institutions de notre pays (Presidence de la république, judiciaire ….); cette justice qu’il a tant fustigée a donné un jugement très favorable à son égard.
Maintenant reste la position du code électoral en son article 29 qui doit le retirer des listes électorales vu son absence au procès tenu le 30 mars (on peut raisonnablement dire qu’il a été condamné par contumace). Et si c’est l’interprétation de la Direction Générale des Élections, ils doivent alors enlever son nom du fichier électoral et pour être élu il faut être électeur d’abord.
Aussi la fonction présidentielle exige une santé de fer et un mental d’acier et être un homme intègre y’a alors que de son propre aveu il souffre de douleur chronique au dos depuis son enfance, ce qui le pousse fréquemment dans les salons de massage non thérapeutiques.
Il ferait mieux de se retirer et laisser Birame Souleye se présenter à sa place à la course à l’élection présidentielle de 2024 et s’occuper de la ville de Ziguinchor dont il est le maire.
Mon avis est qu’il passera le prochain quinquennat au palais de justice et non au palais de la république compte tenu de toutes les casseroles qu’il traine. Dans ces conditions que j’invalide la candidature de Ousmane Sonko pour la course à l’élection présidentielle de février 2024.
Ahmadou Bella Diallo président mouvement And Bollo Défar Souniou Rew
Igfm