Affaire Sonko: Le Cos/M23 invite les acteurs à préserver les acquis de la démocratie

Ousmane Sonko cité dans une affaire de viol. Une plainte est déposée à la Section de recherches de Colobane contre le député et leader de Pastef/Les Patriotes qui a démenti l’accusation. Il a violé ou pas, la Commission Orientations et Stratégies Cos/M23 appelle à la responsabilité des acteurs et à la sauvegarde des acquis démocrates.

La responsabilité

« Elle appelle à la responsabilité des acteurs, soucieuse comme tous, de la sauvegarde des principes qui fondent l’Etat de droit. Et saisit cette occasion, pour condamner toutes formes de violences notées ces derniers jours. La Commission Orientations et Stratégies COS/M23 dénonce avec la dernière énergie, les sévices et violences corporelles dont les militants de Monsieur Ousmane SONKO déclarent avoir été victimes. Elle attire l’attention de l’autorité, pour punir toutes formes de violations quelle que soit sa nature et son origine« , lit on dans une note.

Préservons la stabilité 

Ainsi, la Commission Orientations et Stratégies COS/M23 met l’Etat du Sénégal devant ses responsabilités, pour garantir le respect des droits humains, l’Etat de droit, la sécurité des citoyens, la stabilité sociale et les fondamentaux de la démocratie.

Un procès juste et équitable

Elle exige « le respect des droits de la plaignante Adji SARR, à elle conférés par les lois sénégalaises, pour réparation de tout éventuel préjudice subi dans le cadre de ces accusations, une stricte observance et sans équivoque, de l’entièreté des droits de l’accusé, Monsieur Ousmane Sonko, prévus par nos lois, compte tenu de son statut de Député du Peuple, et disposés par le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. » Et, « la tenue d’un procès libre, juste et équitable à l’endroit des deux parties, pour l’éclatement de la vérité au bénéfice du droit et de la justice« .

Le calme et la sérénité

Par ailleurs, elle en appelle à la sérénité et à la lucidité des acteurs et particulièrement à la responsabilité de l’Etat du Sénégal sur les soupçons de complot et de cabale contre la personne de Monsieur Ousmane SONKO, visant sa liquidation politique. Qu’au nom des principes et de la démocratie, elle demande aux forces vives de la Nation de rester vigilantes et d’être prêtes pour la sauvegarde des acquis démocratiques au nom du Sénégal, et pour le Peuple sénégalais, en refusant toute forme de forfaiture et de manipulation, quelle que soit sa nature ou son origine dans le cadre de cette affaire.

3 COMMENTAIRES
  • Talibe

    Le Sénégal est un pays de nafeekh. Le débat est pollué sciemment à d’autres fins. Il ne s’agit pas démocratie, il s’agit d’une histoire de mœurs entre 2 citoyens.
    Je ne crois plus aux “défenseurs” de la démocratie. La masseuse, même si elle est une pu.te, elle a droit d’être écoutée et protégée si les faits lui donnent raison. Malheureusement elle ne peut pas jouir de la démocratie du plus fort

  • Bara

    La question que je me pose est la suivante: s’il est prouvé que Sonko a eu une relation sexuelle avec la fille (même avec consentement) est-ce qu’il sera moralement apte à solliciter le suffrage des Sénégalais?
    D’abord pour être enseignant, policier, gendarme bref pour un recrutement dans la fonction publique, après le certificat de nationalité, le casier judiciaire, il faut obligatoirement déposé un CERTIFICAT de BONNE VIE et MŒURS.
    Don pour être président de la République également, il faut être de bonne moralité. Est-ce que le Certificat de bonne vie et mœurs fait partie du dossier de candidature pour la présidentielle? J’aimerais bien être édifié

  • rené Diagne

    votre texte est correct sans parti pris.

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