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Abdou Mbow sur la Journée sans presse : « Au Sénégal, Nous avons un pouvoir qui ne connaît pas les priorités »

Abdou Mbow sur la Journée sans presse : « Au Sénégal, Nous avons un pouvoir qui ne connaît pas les priorités »

La journée sans presse décrétée hier a suscité une vague d’indignations au sein de la classe politique. Président du Groupe parlementaire Benno bokk yaakaar (Bby), Abdou Mbow estime que la presse est bien plus qu’un simple relais de l’information, elle constitue un pilier fondamental de la démocratie. Le député s’exprimait ce mardi lors de l’ouverture de la première Session extraordinaire de l’année 2024 de l’Assemblée nationale consacrée à la demande de réactualisation du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Face à ce qu’il considère comme un recul dangereux de la liberté d’expression, le président du Groupe parlementaire Benno bokk yaakaar (Bby), Abdou Mbow, a exprimé sa solidarité à la presse sénégalaise concernant la journée sans presse observée hier par la majorité des médias privés. «Je marque ma solidarité à la presse sénégalaise. Personnellement, je suis un journaliste et donc, je pouvais être aujourd’hui là où vous êtes», a déclaré Abdou Mbow.

Pour le parlementaire de Benno bokk yaakaar, la presse est bien plus qu’un simple relais de l’information, elle constitue un pilier fondamental de la démocratie. «La presse est un maillon important de la démocratie. Et c’est triste de voir aujourd’hui, au Sénégal, au 21ème siècle, une journée sans presse», regrette le député et porte-parole adjoint de l’Alliance pour la République.

Abdou Mbow rappelle que ce n’est que la deuxième fois dans l’histoire politique du Sénégal qu’une telle initiative est prise, la dernière remontant à l’année 2004. «Dans l’histoire politique du Sénégal, c’est la deuxième fois, à part en 2004, qu’on organise une journée sans presse. Cela veut dire qu’aujourd’hui, l’horizon est sombre, la démocratie a des difficultés. Cela veut dire qu’on veut casser la liberté d’opinion. Cela veut dire qu’aujourd’hui, au Sénégal, nous avons un pouvoir qui ne connaît pas les priorités», a-t-il dit.

Le président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar souligne également l’impact économique potentiel d’une telle régression, rappelant que la liberté de la presse est un critère essentiel pour les organisations internationales lorsqu’il s’agit de soutenir certaines démocraties. «Il faut le dire, même sur le plan économique, la liberté de presse, la liberté d’opinion font partie des critères que les organisations internationales mettent sur la table pour accompagner certaines démocraties», précise le responsable de l’Alliance pour la République.

Le député conclut en exprimant son inquiétude face à ce qu’il considère comme une tendance inquiétante. «Et aujourd’hui on a noté depuis 3 mois, comme l’éditorial commun l’a bien décrit : une volonté manifeste de travailler à tout faire pour que la liberté de la presse soit réduite, et c’est regrettable.»

11 COMMENTAIRES
  • Nianthio

    Kirikou tu es intérêt à fermer ta grande gueule

  • Le poutois

    Abdou mbow votre régime dictatorial a fermé combien de fois l’internet.ça aussi c’était sans précédent

  • Toure alioune

    C,EST FAUX :LA PRIORITÈ DANS UN PAYS ET POUR UN ETAT EST DE FAIRE RESPECTER LA DROITURE TEL PRÔNÈ.PAR LE REGIME EN PLACE ;DJOUP DJOUBEL DJUBENTI DONT LES BENEFICIAIRES DU REGIME DE MACKY SALL SONT LES PRINCIPAUX VICTIMES.
    JE SUIS KARIMISTE.

  • Mamadou

    Ioe deil deukker di wakh rek gayi di avancer

  • BABACAR KHADIM

    L’IMPÔT N’EST PAS NEGOCIABLE, IL FAUT PAYER AVANT TOUT.

  • Sam

    C vrai le régime actuel ne connaît pas les priorités comme tu l’as bien ,les priorités c était de vous faire pourrir en prison .Journée sans presse bien tenue mais en échec ,j’espère qu’il y’aura encore

  • TALL

    L’honorable, vous savez bien que cette journée sans presse est une tentative de manipuler l’opinion. Derrière, se cache une volonté d’échapper à un devoir citoyen de s’acquitter de l’impôt. C’est cela la vérité.

  • Ndiao

    La presse doit être managée par des patriotes!

  • Mort dans l'âme

    L’impôt doit s’imposer à tout le monde. Vous vous rendez compte des caprices voir des conneries de groupes de sénégalais qui veulent qu’in leur ouvre nos caisses pour qu’ils en profitent.

  • Mort dans l'âme

    Donc, il y a un groupe qui doit payer l’impôt. Un autre groiupe dont les organes de presse profitent de notre impôt.

  • Mort dans l'âme

    Dites aux sociétés de presse de payer l’impôt.
    Moi persinnellement, je paye l’impôt et cela très cher.

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