L’ambassadeur du Maroc au Sénégal, Hassan Naciri, a exprimé, ce jeudi, « une profonde émotion » en prenant la parole à l’occasion de la célébration du 50ᵉ anniversaire de la Marche Verte, qualifiant l’événement de « fondateur dans l’histoire du Maroc contemporain » et de « symbole éternel de l’unité du peuple marocain autour de son souverain ».
Revenant sur le 6 novembre 1975, le diplomate rappelle que « plus de 350 000 volontaires ont marché pacifiquement, le Coran à la main et le drapeau national en étendard, vers les Provinces du Sud, pour réaffirmer la marocanité de ces territoires ».
Selon lui, cette mobilisation populaire a marqué « l’avènement d’un Maroc nouveau, confiant, résolu et tourné vers son destin », en réunissant « toutes les composantes du peuple marocain autour d’une même foi et d’un même roi ».
L’esprit de la Marche demeure
Cinquante ans plus tard, l’ambassadeur affirme que « l’esprit de la Marche Verte demeure une source d’inspiration et d’action » sous le règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Cet esprit se traduit, dit-il, par « une diplomatie pacifique, active et visionnaire » soutenant l’initiative marocaine d’autonomie, saluée par « un nombre croissant de pays amis ».
Il a notamment souligné l’importance de la résolution 2797 du Conseil de sécurité adoptée en 2025, qualifiée de « moment historique » dans le processus de règlement de la question du Sahara.
« Pour Sa Majesté, il n’y a ni vainqueur ni vaincu : ce qui triomphe, c’est la raison, la paix et la souveraineté légitime », a-t-il insisté.
La résolution représente, selon lui, « non seulement une victoire diplomatique, mais le couronnement d’un demi-siècle de leadership royal, de diplomatie d’orfèvre et de patriotisme éclairé ».
Un projet de développement territorial
L’ambassadeur a également rappelé que la Marche Verte est indissociable d’une dynamique de développement humain et régional.
Les Provinces du Sud connaissent « une transformation sans précédent », portée par « des investissements structurants, notamment le port atlantique de Dakhla, avec ses universités modernes, des hôpitaux de référence et la mise en valeur d’une agriculture durable ».
Ces initiatives visent, selon lui, « à faire du Sahara marocain un pôle de prospérité, de compétitivité et d’intégration africaine, au bénéfice des populations locales », soulignant que ces régions « enregistrent aujourd’hui un taux de croissance supérieur à la moyenne nationale ».
