2016 : Année Internationale de la Femme ?

2016 : Année Internationale de la Femme ?

Lustucru ? Un souhait de vœux qui omettrait les parents. Que serait une famille sans les parents ? Si, si, il y en a et beaucoup même. J’ai d’ailleurs une pensée pour les orphelins qui n’ont pu goûter aux délices d’une famille complète, mais n’est-ce pas que le Sénégal est une seule tête que personne ne pourrait fracasser, ne serait-ce qu’en deux morceaux, une grande famille ? Mais à mon avis, le Sénégal est une tête sans tronc, ni jambes, ce qui fait qu’on réfléchit beaucoup et qu’on ne bouge pas assez. Nos problèmes doivent venir de ces handicaps.
Je reviens donc à nos chers et pauvres parents que sont le père et la mère, pour leur souhaiter une année qui ne devrait pas être pire que les années passées, vu que la météo sociale est au beau fixe. Une croissance de 6.65%, des récoltes record, pas de manifestations en vue du côté de la place de l’Obélisque, ni de grèves intempestives des enseignants et pas d’élection cette année.
Je renouvelle mes vœux à la mère, cette première chef d’entreprise du monde qu’est la famille. Je salue cette femme, mère, tante, sœur qui nous sert la graille sans qu’on sache comment elle a fait pour nous la présenter en abondance et aussi bonne. Je loue le courage de cette brave qui nous sort des habits propres, bien plissés, nets. Je n’ose pas regarder dans les yeux, cette gardienne de la Constitution qu’est la maison et de la maisonnée avec tous ces petits diables dont je ne pourrais supporter le moindre cri. Je vénère cette bosseuse qui est à la fois, la femme de ménage, l’éducatrice, la restauratrice, la confidente et la femme, quand le silence de la nuit ne bruit que des échos lointains et que les serrures ont sonné le coucher.
Je suis aussi ahuri de l’immensité du pouvoir de la femme. Souvent, il m’arrive de me poser des questions sur ce qui fait et a donné tous ces pouvoirs à cette femme ? Ces immenses pouvoirs qui font qu’un homme quel que soit sa stature, a besoin de cette rassurante présence. Il n y a pas de vie sans femme. La femme donne la vie, l’entretient, bref, la fait vivre. Souvent, aussi, je me dis : heureusement que la femme ne connaît pas l’énormité de ses pouvoirs.
Ce qui me rassure, en tant qu’homme, quand je les entends se battre pour la parité et je me dis « Haa ! Elles ont surement perdu leurs munitions en cours de route ». Aussi, lorsque j’entends certaines revendications de certaines femmes, cela me renvoie à l’image du cavalier qui avait enfourché un lion, croyant que c’était son cheval. Imaginez que la femme est le lion, et l’homme, celui qui est conduit vers une destinée qui ne peut en aucun cas, le rassurer. Les gens, rencontrés au cours de cette chevauchée infernale, pourraient se mettre à acclamer le malheureux cavalier, d’autres, s’émouvoir du sort du lion.
Eternelle illusion entre celui ou celle qui détient le pouvoir.
C’est exactement cela, le pouvoir de l’homme sur la femme est une illusion entretenue par ces braves dames, qui ne sont pas toujours des femmes de chœurs, mais les hommes n y pourront rien, ils chercheront toujours leurs dames de cœur. C’est leur destin de leur courir après.
Comme le disait un sage qui s’y connaît en femmes « Même si une femme te court après, ce sera pour que tu lui coures derrière ».
Vous avez tous les pouvoirs, que voulez-vous d’autre ? On vous abandonné le pantalon depuis longtemps. Allez en Asie, tous portent le pagne. Chez nous, question de kersa, on migre lentement en passant par le sabador. On va y arriver.
La preuve, la moustache, ce symbole de la toute – puissance du chef de famille se fait de plus en plus rare. Alors !
Comme disait Renaud « Femmes du monde, mères en tous genres, je vous aime ».

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  • tonyblackrocks@gmail.com

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