Le système d’information environnementale jugé pauvre au Sénégal

L’Association sénégalaise pour la statistique(Astat) était en assemblée générale, ce samedi. Cette rencontre qui a permis de faire  une évaluation des activités de l’instance pour  l’année 2015-2016 a été un moment opportun pour  son président, M. Souleymane Diallo,  de tirer sur sonnette d’alarme quant à la pauvreté du système d’information environnementale dans notre pays.

«Notre association vise la promotion de la statistique c’est-à-dire sa production,  sa diffusion à grande échelle. Nous, nous avons des défis au niveau local d’où il urge de renforcer les défis sectoriels (au niveau de l’agriculture, l’élevage, la pêche, etc.) Pour ce faire, des personnes doivent être formées dans ces domaines respectifs. Ils (ces défis) sont également au niveau international par ce qu’aujourd’hui, l’on parle  beaucoup des objectifs de développement durable (odd)», a laissé entendre M. Diallo.

«Aujourd’hui, fait-il savoir, il y a de nouveaux métiers qui absorbent  les professionnels de la statistique formés. Par exemple en France avec la biostatistique. Bien de personnes s’orientent vers ça,  parce que paie plus. D’où il est temps de capaciter davantage ceux qui sont là. Au Sénégal, par exemple, le système d’information environnementale reste extrêmement  pauvre».

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