Kenya: les intersexués, stigmatisés, vivent un calvaire

Ni homme, ni femme; vivre en tant que personne intersexuée est difficile. Dans l’ouest du Kenya, Darlan Rukih en a souffert.

Se sentir seul et menacé en raison de sa différence, c’est ce qu’a vécu au kenya, Darlan Rukih, 42 ans. Les personnes intersexuées comme Darlan, naissent avec des organes génitaux difficiles à cerner par les médecins.

Cette ambiguïté physique est source de souffrance pour les intersexués qui deviennent aux yeux des autres, des stigmatisés, des exclus de la société.

« Les garçons m’envoyaient chez les filles et les filles chez les garçons. En raison de cette confusion durant mon enfance, je ne jouais et n’avais aucun amis » explique Darlan.

Une mère protectrice

Mais parmi l’adversité, il a pu compter sur le soutien de sa mère qui a tout fait pour le protéger. Une chance alors qu’il est très commun que ces enfants nés avec des organes génitaux des deux sexes, soient considérés comme une malédiction. À tel point, qu’ils peuvent être tués à la naissance.

C’est pourquoi, la mère de Darlan a gardé l’intersexualité de son enfant secrète, jusqu’à sa puberté :

 » En 1989, j’ai eu mes règles et j’ai ressenti la femme en moi. Mais j’ai été élevé comme un garçon… » raconte Darlan. Déterminée à lui offrir une vie normale, sa mère n’a pas hésité à lui faire prendre des antihormones et à lui trouver une femme.

1 COMMENTAIRE
  • oumar seck

    IL faut tenir un discours qui unifie ,Senegal les ethnies ont liens de parente car on trouve les noms de famille(seck,diop,sarr,ndiaye etc…)chez les wolofs,serrere, peulh certainement a causse du metissage.le danger vient de certains intellectuels…

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