Des études sont en cours pour déterminer l’effectif du bétail au Sénégal

Le ministère de l’Elevage et des Productions animales est en train de mener des études dans le but de mettre fin à la « surestimation » de l’effectif du bétail sénégalais, a annoncé le docteur vétérinaire Aby Bâ, chef du service régional de l’élevage de Fatick.

« Il y a un problème concernant l’estimation du cheptel. (…) Nous sommes en train de mener des études pour y remédier« , a-t-elle dit à la fin d’une réunion régionale sur la campagne nationale de vaccination du bétail, rapporte l’agence de presse sénégalaise.

Les études en cours déboucheront sur un recensement, qui va permettre d’avoir des « résultats fiables » sur l’effectif du cheptel, selon Mme Bâ, qui a fait état d’ »une surestimation » de l’effectif du bétail vivant au Sénégal.

Elle a profité de la réunion pour faire dresser le bilan de la campagne de vaccination du cheptel, l’an dernier.

« En 2016, il y a eu des résultats assez importants, mais nous n’avons pas encore atteint nos objectifs parce qu’il y avait assez de contraintes, le retard de la mise à disposition des vaccins par exemple« , a signalé Aby Bâ.

Elle rappelle qu’il faut un « approvisionnement suffisant en vaccins et à temps » pour réussir une campagne de vaccination.

Mis à part le retard, il y a eu un « manque de parcs de vaccination » en 2016, a constaté Aby Bâ, rappelant que des parcs seront construits à Foundiougne, l’un des trois départements de la région de Fatick.

Il est difficile, selon elle, de dérouler une campagne de vaccination dans ce département à cause des nombreuses îles qui s’y trouvent.

« Les îles sont très enclavées. A cause de cela, il y a eu des zones où le cheptel n’a pas été vacciné, ce qui fausse les résultats de la campagne de vaccination« , a-t-elle signalé.

Des motos et du matériel de navigation maritime seront mis à la disposition de son service, pour que soient couverte toute l’étendue du département de Foundiougne, a assuré Mme Bâ.

Selon elle, tous les vaccins sont disponibles cette année, sauf celui qui permet de prévenir la maladie de Newcastle.

« Nous pouvons dire que la campagne 2017 se déroule bien. Nous demandons à tous les éleveurs de faire vacciner leurs animaux« , a poursuivi Aby Bâ.

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