Le patient atteint du coronavirus, issu de la transmission communautaire et dépisté à Vélingara samedi dernier, est une élève du lycée Chérif Samsidine Aïdara, âgée de 17 ans et en classe de Seconde, informe Le Quotidien.
Tentative d’étouffer l’affaire
Les autorités scolaires et sanitaires ont gardé le silence sur son identité jusqu’à ce que, hier lundi, après 10 heures, les potaches dudit établissement d’enseignement secondaire ont décidé de quitter les salles de classe.
La décision radicale des élèves
La raison invoquée : «Une fille du lycée a été testée positive samedi dernier. On ne nous a rien dit. Nous avons juste vu une équipe du Service départemental de l’hygiène publique venir dans l’après-midi de ce jour-là désinfecter toutes les salles de classe. Nous en avons eu la confirmation aujourd’hui (hier lundi). Comme notre sécurité est menacée, nous n’avons pas de masque, les contacts de la malade ne sont pas identifiés ni isolés, c’est pourquoi nous avons décidé d’aller voir le préfet pour que l’on nous garantisse un minimum de sécurité», a dit Mamadou Woury Baldé, président du gouvernement scolaire.
L’alerte du préfet au maire
Sensibilisé sur la situation par les élèves, le préfet Saïd Dia est aussitôt entré en contact avec le maire de la commune de Vélingara, Mamadou Oury Baïlo Diallo, qui a promptement réagi en dotant le lycée d’un lot de mille (1 000) masques répartis en 2 cartons de 500.
95e cas dépisté à Vélingara
Les élèves ne cherchaient pas mieux. Non seulement, ils ont décidé de reprendre le chemin des classes, mais ont aussi invité leurs pairs à un respect scrupuleux des gestes barrières.
C’est le 95ème cas de coronavirus dépisté dans la commune de Vélingara depuis mars 2020. Il s’agit aussi du 3ème cas depuis la survenance de la 2ème vague.
Déficit de masques dans les écoles
Les établissements scolaires ne sont pas dotés d’assez de masques . Il est difficile de faire respecter la distanciation physique dans un contexte de déficit en tables-bancs et en enseignants. L’école en sursis ? Les prochains jours nous édifieront.