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VISA POWER MEETING SÉNÉGAL : L’intelligence artificielle, levier de transformation au service des États

L’intelligence artificielle s’impose désormais comme un moteur de transformation incontournable des services publics. À Dakar, lors du « Visa Power Meeting », qui s’est tenu, jeudi 2 octobre, experts, décideurs publics et acteurs financiers ont débattu de son rôle central dans la digitalisation de l’économie et la modernisation de l’action gouvernementale.

Elle n’est plus un horizon lointain ni un jargon réservé aux laboratoires de recherche. L’IA s’impose, de plus en plus, comme un outil concret qui bouleverse les pratiques économiques et administratives, en offrant aux États de nouvelles capacités de gestion, de planification et de transparence. Mais comment utiliser cette technologie pour bâtir des administrations modernes, accessibles et tournées vers le citoyen ?

C’est à cette question qu’a voulu répondre le « Visa Power Meeting », une rencontre organisée, à Dakar, et consacrée aux usages de l’IA dans le développement des économies et la gouvernance publique. « L’IA n’est pas seulement un outil, c’est un accélérateur de changement », a affirmé avec force Ismahill Diaby, Vice-Président Directeur Général pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, en ouvrant la rencontre. Pour lui, il s’agit de penser à l’impact concret sur les vies quotidiennes, à la capacité des gouvernements d’être plus efficaces, plus proches des citoyens et plus justes dans la répartition des ressources.

« Visa veut être ce catalyseur de la transition numérique »

Visa, acteur mondial du paiement digital, revendique ici une mission élargie. Il ne s’agit pas uniquement d’apporter des solutions techniques, mais d’ouvrir des portes là où il y avait des barrières », d’« offrir à chacun la possibilité d’exister pleinement dans l’économie digitale » et, surtout, de participer à bâtir des sociétés inclusives. Avec plus de 4,7 milliards de cartes en circulation dans le monde, connectées à 150 millions de commerçants et soutenues par plus de 15 600 institutions financières, Visa veut être ce catalyseur de la transition numérique.

Les résultats sont déjà visibles dans certains pays africains. « Au Kenya, nous avons réduit de 50% le temps de traitement des opérations administratives. Au Nigeria, des milliards de dollars sont suivis grâce à des systèmes de monitoring numériques. Globalement, on parle de 90% de réduction des délais de traitement des dossiers », a expliqué Magloire Hiol, Directeur des Solutions aux Gouvernements, Afrique de l’Ouest et du Centre – Visa. Au cœur de ce mouvement se trouve une innovation déterminante ; l’identité digitale. Elle constitue le socle de tout écosystème numérique. Sans identité fiable et reconnue, pas de paiement sécurisé, pas d’accès équitable aux services publics, pas d’interopérabilité entre administrations et citoyens. L’évolution vers les digital wallets, ces portefeuilles électroniques qui regroupent pièces d’identité, justificatifs, certificats et moyens de paiement ouvre la voie à une administration plus fluide, plus rapide et surtout plus inclusive.

Sécurité, inclusion et prospérité : une vision partagée

Toutefois, si l’intelligence artificielle est synonyme d’efficacité, elle doit aussi rimer avec confiance. Chaque année, plus de 310 milliards de transactions transitent par le réseau Visa, ce qui en fait l’un des systèmes financiers les plus sollicités au monde. La moindre faille pourrait fragiliser des millions d’acteurs économiques. C’est pourquoi la sécurité occupe une place centrale.

Au cours des cinq dernières années, Visa a investi 11 milliards de dollars dans la cybersécurité, la tokenisation, la formation des équipes et la mise en place de solutions d’intelligence artificielle dédiées à la prévention des fraudes. Ces investissements massifs traduisent une conviction : sans confiance, la digitalisation des services publics resterait incomplète.

« Chez Visa, la confiance est au cœur de cette révolution technologique. L’IA nous aide à anticiper les risques, à protéger contre la fraude et à sécuriser chaque échange entre un citoyen et son administration », a souligné Ismahill Diaby. Pour lui, cette capacité de prévention est aussi un gage de stabilité pour les États africains, qui voient croître la part de leurs transactions dématérialisées. « Aujourd’hui, nous avons démontré que le Sénégal, l’Afrique et Visa partagent les mêmes ambitions : bâtir un avenir où la technologie, l’innovation et la collaboration sont au service de l’inclusion et de la prospérité », a indiqué Sandra Gayibor, directrice pays de Visa.

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