Depuis l’éclatement du viol présumé, Adji Sarr, l’accusatrice du leader du parti Pastef/Les Patriotes, est introuvable. Dans les îles du Saloum, sa grand-mère assure ne plus dormir depuis que cette affaire a éclaté. De l’autre côté, les oncles de la masseuse minimisent les commentaires sur leur nièce. Tous parlent d’une fille correcte.
Sa grand-mère, Aïssatou Ndong, veut revoir ou même entendre sa petite-fille introuvable. « C’est une vraie éducation qu’elle a reçue. Depuis cette affaire, je ne dors pas. Cela fait longtemps que je ne dors pas. Je vous le dis. Je pense beaucoup à elle.« , a-t-elle déclaré sur Rfm.
Parole avunculaire…
Tout comme sa grand-mère, son oncle Moussa Thior est sidéré. « Oui, nous avons mal. Quand on parle du mal d’elle (Ndlr : Adji Sarr), ça ne peut que nous faire mal. Mais laissons la justice faire son travail. Nous voulons la voir, l’entendre. Mais on n’y arrive pas« , se confie-t-il.
De l’île de Maya à Djirnda
Après le cycle primaire au village de Maya, la jeune masseuse a poursuivi ses études au collège d’enseignement moyen de Djirnda. « C’est la propriétaire du salon de massage qui est à l’origine de tout cela, parce qu’Adji est jeune. Elle aurait dû lui confier d’autres tâches. Adji, Sonko et Dieu seuls, savent ce qui s’est réellement passé.« , a dit son tuteur El Hadji Diouf qui décrit une fille correcte.
Commentaires négatifs sur Adji Sarr
La famille d’Adji Sarr se dit surprise par tous les commentaires négatifs faits dans cette affaire. « Tout cela, c’est de la faute du propriétaire du salon de massage. Elle aurait dû la considérer comme sa propre fille. Adji Sarr est certes terrible, mais elle ne ment pas. Et si on va jusqu’à dire que Sonko y est allé, je pense que là, il faut se poser des questions« , a pesté Abdou Khadre Sarr, selon qui, sa nièce est une victime.