Viol d’une touriste canadienne : deux policiers écopent 7 ans ferme

Deux agents de la Brigade de recherche et d’intervention (Bri) ont répondu du viol, le 22 avril 2014, d’une touriste canadienne, au cours d’une soirée arrosée, dans les anciens locaux de la police judiciaire parisienne.

Les deux ex-policiers sont condamnés à sept ans d’emprisonnement, pour viol d’une Canadienne, par la Cour d’Assises de Paris, ce jeudi 31 janvier. Jugés depuis le 14 janvier, Antoine Quirin et Nicolas Redouane, deux agents de la Brigade de recherche et d’intervention (Bri), répondaient du viol d’une touriste canadienne, le 22 avril 2014, au cours d’une soirée arrosée, dans les anciens locaux de la police judiciaire parisienne, au 36, quai des Orfèvres.

«Ils ont été reconnus coupables du viol en réunion d’Emily Spanton », a déclaré le président de la Cour d’assises, Stéphane Duchemin. La Cour a été «convaincue» par « les déclarations constantes de la victime» et par « les éléments scientifiques et techniques », dont les expertises Adn et les analyses de la téléphonie, a ajouté le président. Les policiers, eux, niaient le viol, expliquant que la plaignante avait consenti aux relations sexuelles. La Cour a également pris en compte « la particulière gravité des faits » à l’encontre d’une jeune femme sous l’influence de l’alcool et le « lieu de commission des faits », le siège de la police judiciaire.

La Cour a ordonné l’inscription des deux ex-policiers au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais). Les deux hommes, menottés, devront en outre, verser 20 000 euros à la victime. Antoine Quirin a éclaté en larmes, à l’énoncé du verdict. Avant que la Cour ne délibère, au terme de deux semaines et demie d’audience, les accusés avaient dit leurs derniers mots : « Je reconnais, en tant que policier, que je n’aurais jamais dû amener Emily Spanton dans les locaux de la BRI », avait dit Nicolas Redouane. « Je n’ai jamais, jamais, jamais agressé, violenté, violé Emily Spanton ». Plusieurs dizaines de policiers étaient venus les soutenir.

1 COMMENTAIRE
  • maxam

    Justigebi der warone na dike senegal

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