On assistera donc au procès de Karim Wade. Mise en demeure deux fois par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) pour justifier une fortune initialement estimée à 690 milliards FCfa, le fils de l’ex président de la République fera face aux juges au mois de juin.
Karim Wade croupit à Rebeuss depuis le 17 avril 2013, date de son arrestation. Selon Moussa Félix Sow, si la CREI a décidé du jugement, cela veut dire qu’il y a suffisamment de preuves en charge contre l’ancien ministre du ciel et de la terre.
Selon le PDS, il n’est pas du ressort de Alioune Ndao de traduire Karim Wade devant le juge mais au juge d’instruction. Babacar Gaye, porte-parole des libéraux soutient que depuis « le début l’Etat est organisé pour juger et emprisonner un détenu politique. Karim Wade qui n’a pas bénéficié d’une instruction équitable, ne peut pas bénéficier d’un procès équitable ajoute Babacar Gaye. Ce dernier d’ajouter que ça sera, un procès politique.
Du coté des organisations des droits de l’homme, on pose la problématique de la CREI, car, Karim Wade ne peut faire appel des décisions de la CREI, ce qui reste empêche Karim de saisir la chambre d’accusation pour contester les faits qu’on impute à Karim Wade, soutien Assane Dioma Ndiaye.
Selon le pénaliste Ndiack Fall, Karim Wade devait être jugé devant la haute Cour de justice. Car les faits incriminés étaient commis, alors que le fils étaient ministre sous le magistère de son père.