« Un monde sans sécurité ni dans nos pays ni dans nos foyers… »

« Un monde sans sécurité ni dans nos pays ni dans nos foyers… »

Dans le monde d’aujourd’hui, on ne brûle plus guère les livres, mais ce sont les « cités » – ou, comme on dit, les « quartiers » donc les « foyers »qui brûlent. L’ « insécurité » est devenue un fait de société.  C’est l’opinion défendue dans les lignes qui suivent, par Cheikh Ibrahima Diallo du PJD, Parti pour la Justice et le Développement.

Un fait de société

« Ce fait de société  doit être analysé selon la double dimension éducative et socio-politique. On ne comprendrait rien, à oublier l’une des deux. Ce que l’augmentation contemporaine de l’insécurité, et tout d’abord du sentiment d’insécurité, révèle, c’est une double difficulté (pour ne pas dire une double faillite…) éducative et socio-politique », précise  Diallo dans un texte envoyé à Senego.

Faire face, une forte nécessité

« C’est pourquoi nous aurions bien besoin, aujourd’hui, de quelqu’un capable à la fois de repenser l’éducation, et de repenser la vie en société. Tel est le double enjeu de la lutte (nécessaire) contre l’insécurité. Ce que l’insécurité révèle, c’est l’ampleur du double défi devant lequel nous sommes aujourd’hui placés », ajoute Cheikh Ibrahima.

Les nouvelles technologies indexées

En outre, il indexe les nouvelles technologies qui contribuent largement à notre « déshumanisation » au moment où même la « politique a perdu son sens, les droits de l’homme devenus de simples comportements protocolaires dans les coulisses de salles de conférences internationales tenues ça et là avec une absence totale de la morale qui devait être la lampe qui éclaire nos chemins respectifs ».

C’est quoi l’insécurité ?

« Insécurité est alors synonyme de violence subie (ou susceptible d’être subie). C’est pourquoi on parle presque indifféremment de montée des violences ou d’augmentation de l’insécurité. La violence est une force brutale s’exerçant sur quelqu’un pour le soumettre, le contraindre. Etymologiquement, elle est « abus de la force », a terminé Monsieur Diallo qui invite à une mobilisation coordonnée contre toute l’insécurité des personne dans notre société.

1 COMMENTAIRES
  • Omar Niang

    Toutes nos félicitations merci

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