Un agresseur sévèrement lynché à Fass

Il avait dépouillé une Congolaise en menaçant de l’égorger avec sa machette.

Congolaise d’origine, la dame A. Eyi a eu la peur de sa vie, ce 10 janvier, en voyant un agresseur poser une machette sur son cou. Foudroyée, la dame qui a été sauvée par ses cris croyait qu’elle vivait ses derniers instants. Un des agresseurs a été sévèrement lynché par la foule, tandis que l’autre a pris la fuite.

Connu des services de la police pour des faits d’agressions et autres cas de vols, A. Diédhiou est encore retombé entre les mains des limiers. Cette fois, révèle le Populaire, ce sont les éléments du commissariat Central de Dakar qui ont saisi par téléphone leurs collègues de la Médina pour les aviser du lynchage d’ un agresseur par la foule au garage dit «Casamance» à Fass.

Déplacés sur les lieux, les hommes du commissaire Gomis, trouveront sur place, un homme trés mal en point, avec des blessures à la tête. D’ailleurs, le mis en cause lui-même a expliqué dans sa déposition que sous la violence des coups, il s’est évanoui et ce n’est qu’à l’intérieur du car de la police qu’il a retrouvé ses esprits. En réalité, A. Diédhiou a été pris à partie par une foule hystérique qui était venue au secours de la dame de nationalité congolaise.

Dans sa déposition, cette dernière a expliqué que le jour des faits, elle revenait d’un restaurant en compagnie de son frère.

C’était vers les coups de 19h. Ayant emprunté une ruelle sablonneuse et non éclairée, elle soutient qu’à un certain moment – précisément au niveau des immeubles Fass paillote – un individu a surgi devant elle, avant d’arracher son portable.

Elle a aussitôt crié pour réclamer à l’agresseur de lui rendre son appareil. Mais pour toute réponse, ce dernier est revenu sur ses pas, en brandissant une machette.

Une arme blanche qu’il a posée sur le cou de la dame en menaçant de l’égorger. Ayant eu le reflexe de crier pour ameuter les passants, la Congolaise explique que l’agresseur, en compagnie d’un autre individu, a cette fois-ci pris son sac à main, avant de prendre la fuite.

Il n’ira pas loin, puisqu’il a été rattrapé par les passants qui l’ont sévèrement battu à coups de projectiles et de bâtons. A. Diédhiou a, en effet, eu moins de chance que son acolyte qui a réussi à s’évaporer dans la nature.

Devant les limiers, le mis en cause a adopté le système de la dénégation, en soulignant qu’il fréquente le garage Casamance où il a des amis. Et le jour des faits, dit-il, il était en train de consommer sa bouteille de vin, lorsqu’à un moment, il a senti l’envie d’uriner.

C’est donc en chemin, qu’il a été intercepté par des gens qui l’ont accusé d’avoir agressé la dame avant de commencer à le lyncher. Concernant la machette saisie sur lui, il a refusé d’en assumer la paternité. Ce qui ne l’a pas empêché d’être déféré au paquet pour vol avec violence avec usage d’arme blanche.

8 COMMENTAIRES
  • domou djoloff

    aduna sopekouna il était difficile de voir un djola voleur tellement qu’ils étaient correctes et sérieux. mais hélas aujourd’hui tout a changé.

  • hams

    c bien pour lui ???

  • rima

    Dakar daye yakhe Nite!!! P

  • ansoumana diop badji

    c n est p un diola c un dioula

  • kewrith

    eh oui mes cousins diolas sont des personnes très dignes.Ki mom da genn khet

  • ahma

    soula fékone casamance ngaye baye diga kham

  • baye fall bi

    ooo
    ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo

  • n'déné samb

    l'agression est l'une des pratiques les plus ignobles. c'est devenu un phénomène social regrettable qui s'inscrit sur ce que Plan disait"lorsque les parents s'habituent à laisser faire leurs enfants, lorsque les maîtres tremblent devant les élèves et préfèrent les flatter, lorsque les jeunes méprisent les lois au dessus d'eux et ne reconnaissent plus l'autorité de rien et de personne, voilà en toute jeunesse et en toute beauté le début de la tyrannie". La police à elle seule ne peut pas éduquer, il faut que les parents s'impliquent d'avantage sur l'éducation de leurs enfants, leur inculquer les bonnes manières dès le bas âge pour leur permettre demain de devenir des citoyens utiles à leur nation.
    On gagnerait aussi à conserver de façon transgénérationnelle nos bonnes traditions par le canal des médias, aider les jeunes à décrypter le vrai de l'ivrai et ne pas nous laisser envahis par d'autres cultures totalement différentes de nos réalités.

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