Traduit en justice ,M. Gueye transférait les vidéos intimes de son ex-petite amie à un de ses…
Placé sous mandat de dépôt le 2 novembre, Médoune Guèye a finalement fait face, hier, aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar. Il est poursuivi pour collecte illicite et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs. C’est son ex-petite amie qui l’a traduit en justice.
C’est à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar que Médoune Guèye et son ex-petite amie, Marième Mbaye, ont soldé leurs comptes. Quand ils ont mis un terme à leur relation amoureuse, ils n’ont plus entretenu de bons rapports. Surtout depuis que Marième Mbaye a découvert que son ex a transféré ses vidéos intimes à un de ses amis.
Selon elle, celui-ci ne cesse de la faire chanter. Pis, dans sa plainte, la demoiselle révèle aux enquêteurs que c’est sous la contrainte que son petit ami a pris les vidéos. À la barre, elle renseigne qu’elle a même déposé plainte contre lui et il a supprimé les images devant les policiers avant d’être relâché. Ce n’est que plus tard qu’elle a appris qu’un de ses amis qui la faisait chanter détenait ses images.
Des déclarations contestées par le prévenu. ‘’Les vidéos datent de 2022. À l’époque, on sortait ensemble. J’avoue que je l’ai filmée quand elle était nue. Mais je n’ai pas usé de la force. D’ailleurs, on nous voit ensemble sur les images’’, s’est défendu le comparant qui jure n’avoir jamais envoyé à qui que ce soit ces vidéos prises dans le cadre privé.
Au terme de ses déclarations, le représentant du ministère public, qui estime que les faits sont constants, a requis l’application de la loi.
Mais l’avocat de la défense ne partage pas le même avis que lui. Selon Me Cayossi, renseige Enquete, la plaignante était consentante quand les images étaient prises. ‘’Elle a eu peur en pensant que son ex a partagé ses vidéos avec ses amis. Ce qui explique sa première plainte. La vidéo a été effacée à la police devant les enquêteurs. C’est après que la fille s’est ravisée pour dire que Médoune aurait envoyé la vidéo à un ami qui la faisait chanter à son tour. Je sollicite la relaxe pure et simple de mon client, parce qu’il ne ressort pas de la procédure qu’il a envoyé (la vidéo)’’, a plaidé l’avocat.
Finalement, il a écopé d’une peine d’emprisonnement de deux mois ferme.