TGI de Thiès : Radioscopie du suicide Marie Joe Ndione

Vendredi 30 août, le Tribunal de Grande instance de Thiès a été le théâtre d’une fin de vie. Marie Joseph Ndione, 41 ans, s’est donné la mort, en se pendant à l’aide d’un fil électrique dans les toilettes dudit tribunal où elle devait être jugée en flagrant délit. Coup dur pour la famille Ndione domiciliée au village de Thionakh Sérère. Crayonnée comme courtoise, la défunte menait une double vie, dont les contours peu catholiques l’ont conduite à la barre puis dans la tombe. D’après nos sources, plus connue sous le nom de Marie Joe, elle aimait à envoyer, via différentes puces téléphoniques, des messages déplaisants à son proche entourage.

Du coup de foudre au coup d’éclat 

Dans les liens du mariage, la dame ne semblait avoir cure de son statut matrimonial et entretenait une relation extraconjugale avec un gendarme à la retraite, qui tenait un bar. C’est de cette relation adultérine qu’est d’ailleurs partie son arrestation par les pandores, suite à une plainte déposée par son amant gendarme. Tout a commencé quand leur idylle s’est ébruitée et que l’ancien gendarme a décidé d’y mettre fin. Ne pouvant l’admettre, la défunte passera aux injures, harcèlements et autres menaces de mort. Et cela n’ayant prospéré, elle a changé de stratégie et s’est montrée de plus en plus violente. Ce qui motivera une plainte du gendarme et l’arrestation de la dame, après l’échec de toutes les médiations.

Le film du suicide 

Dans l’intimité de cette cave, Marie Joe qui avait déjà mûri son plan, arrache discrètement le fil électrique du ventilateur installé dans une salle et dissimule le câble sous ses habits. Par la suite, elle demande aux gardes en faction à se rendre dans les toilettes où elle mettra à exécution son extrémiste dessein macabre. Alertés par un bruit, les agents ont défoncé la porte et tomberont devant l’irréparable. Malgré les tentatives de la réanimer elle passera de vie à trépas.

Enquête et autopsie en cours 

Avisé, le procureur de la République a ordonné une autopsie et l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances de ce suicide. Des sources proches de l’enquête précisent que l »on ne peut reprocher aux agents qui avaient la garde de Marie à la cave un acte de négligence. Ils ignoraient que la dame avait arraché le fil du ventilateur, la salle étant configurée de sorte qu’ils ne peuvent surveiller tous les gestes des mis en cause.

COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire