Au Tchad, un récent décret interdit désormais aux militaires d’exercer des fonctions traditionnelles en parallèle de leurs responsabilités militaires. Cette décision, dévoilée le 26 décembre, met fin à la pratique où des militaires actifs cumulaient des rôles tels que chefs de race, chefs de groupement, chefs de canton ou sultans.
D’après nos confrères de Sud Quotidien, le décret se base sur l’article 313 de la loi N°034/CNT/2024 adoptée le 16 décembre dernier. Cette législation modifie l’ordonnance relative au statut général des militaires, précisant que l’interdiction s’étend également à ceux qui souhaitent intégrer les forces armées.
Dans un communiqué officiel, le ministre des Armées, des Anciens combattants et des Victimes de guerre, Issaka Djamouss Malloua, a affirmé que cette mesure vise à garantir le dévouement total des militaires à leurs obligations républicaines, en évitant tout conflit d’intérêts potentiel. Cette réforme est perçue comme un pas significatif vers la modernisation et la séparation des institutions militaires et traditionnelles.
Ces informations ont été relayées par nos confrères de Sud Quotidien, soulignant l’importance de cette mesure pour renforcer la séparation des pouvoirs entre les structures de l’État et les entités coutumières.
La double allégeance est terminée