Le Premier ministre a procédé ce lundi 1er août 2016, à la pose de la premier pierre du stade de Ndiarème, qui permettra à la population de Guédiawaye, de bénéficier d’un deuxième stade. La cérémonie s’est faite en douce, car selon certains riverains, les autorités ont évité que la presse mette en exergue l’insalubrité indescriptible sur les lieux, selon le site d’information Jotay.net.
Mouhammed Boun Abdallah Ndionne a lancé hier les travaux pour la rénovation du stade de Ndiarème qui devront débuter la semaine prochaine. Avec un budget d’un milliards trois cents (1 300 000 000 F CFA), ce nouveau bijou va permettre aux habitants de la ville de Guédiawaye d’avoir un deuxième stade de trois mille (3000) places, avec du gazon synthétique.
Et pourtant, l’accueil de cette nouvelle structure sportive n’enchante pas pour autant les riverains qui pensent que l’Etat devrait d’abord chercher un moyen d’éradiquer le phénomène des inondations et de l’insalubrité, avant d’injecter des milliards dans des projets qui ne changeront pas la vie des populations de cette zone.
Monsieur Ndiaye, habitant de Wakhinane Nimzat, qui attribue la responsabilité de cette insalubrité au maire de la commune, chaque année c’est le même spectacle. « Nous étions surpris d’entendre à la dernière minute que le Premier ministre allait poser la première pierre pour la rénovation du stade de Ndiarème. Ils ont eu raison de faire leur cérémonie en douce puisque s’ils avaient invité la presse ou sonner la mobilisation, la question de l’insalubrité des lieux s’inviterait elle aussi à la fête », a-t-il laissé entendre.
Tirant à boulets rouge sur Racine Talla, notre interlocuteur soutient : « Notre maire est tellement occupé avec la Rts que les affaires de notre commune passent en seconde position. Comme vous pouvez le constater, les alentours du stade de Ndiarème sont inondés et très sales. À chaque hivernage, nous sommes confrontés à cette situation, et aucune mesure n’est prise par la mairie. Si Macky Sall veut revoir ses couleurs l’emporter aux prochaines élections locales, il n’a qu’à chercher un autre responsable », peste-t-il.
