Situation politique au Sénégal : Les inquiétudes du secteur privé

Les Organisations du Secteur Privé (Cciad, Cnp, Mdes, Unacois Jappo, Unacois Yessal, Ges, Cdes, Cnes, Cis) se sont réunies le mardi 13 février 2024 sur la situation politique qui prévaut actuellement dans notre Pays. Après une profonde analyse, il tire la sonnette d’alarme sur les risques et impacts et appelle les acteurs au Dialogue.

Les Organisations du Secteur Privé expriment leurs vives inquiétudes, au regard des différends politiques de l’élection présidentielle 2024 engendrant des tensions politiques, parlementaires, judiciaires et sociales. Elles présentent leurs sincères condoléances à tous ceux qui ont perdu un parent, un ami ou un proche.

Les Organisations du Secteur Privé :

• Sont particulièrement soucieuses de la stabilité politique, de la paix sociale, du respect des Institutions de la République, de la séparation des pouvoirs, ainsi que de la sécurité des biens et des personnes ;
• Condamnent toute violence à même de compromettre la cohésion sociale et la solidarité nationale ;
• Insistent sur cette nécessité de préserver les investissements privés et l’activité économique ;
• Soutiennent que la violence, la haine de soi et l’intolérance ne sauraient constituer le socle de valeurs socioculturelles de notre société ;
• S’inquiètent de toute image négative du Sénégal diffusée aux niveaux régional et international.

Elles rappellent que les entreprises sont très fortement éprouvées par tout évènement tragique et violent issu des tensions politiques. Nous ne voulons pas de cette violence qui paralyse notre économie par des actes de vandalisme, de destruction de biens privés et de coupure d’internet. Nous avons déjà eu à alerter sur les conséquences désastreuses de tels actes.

Les Organisations du Secteur Privé précisent que l’agenda Républicain est Politique, Social, mais aussi Economique. Nous devons ainsi veiller à la bonne santé des entreprises par une administration publique de proximité et à l’écoute des entreprises avant, pendant et après toute élection, ainsi que par le paiement de la dette intérieure.

En conséquence, les Organisations du Secteur Privé :

1. Lancent un vibrant appel pour la préservation de la paix sociale.

2. Invitent les acteurs politiques à se parler et à privilégier l’intérêt général de notre Pays.

3. Encouragent tous ceux qui s’investissent pour la préservation de la paix sociale, l’union et la solidarité des citoyens.

Nous disons « NON »… Nous ne voulons pas que notre pays, le Sénégal, entre dans une crise politique, parlementaire, judiciaire, sociale et économique dont l’ampleur pourrait être sans précédent avec des lendemains incertains !

1 COMMENTAIRE
  • medzo

    Le juge constitutionnel est seul habilité à donner son avis sur le futur d’une election. Mais pas Macky Sall qui a son candidat susceptible de ne pas atteindre le premier tour. Ce Macky sait nettement que son candidat ne peut gagner aucune election au Sénégal, de ce fait, il faut créer un alibi pour reporter, d’autant plus qu’il n’a pas les prerogatives. Son regime a fait plus de 80 morts sans aucune enquête , des tortures dans les commissariats, des détournements de fonds, des trafics de faux billets, l’arrogance et les combines pour écarter un opposant. Un bilan amer fondé sur l’amteurisme, le tâtonnement, la ruse, la tromperie et l’incompetence. Ce monsieur doit partir amèrement et sans aucun regret , car il a placé le pays dans l’instabilité la plus atroce. Ce monsieur doit etre traduit en justice pour ses déboires et tueries orchestrées par sa milice de FDS affiliée au Benno Tass Yakaar.

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