Suite aux tensions survenues sur le campus social, la Direction des Bourses a publié un communiqué ce mardi 18 novembre pour apporter des clarifications concernant le paiement des allocations universitaires. Cette réaction intervient après des affrontements entre des étudiants en Master de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et les forces de l’ordre.
Les journées du lundi 17 et du mardi 18 novembre ont été marquées par des heurts à l’UCAD. Selon des informations rapportées par Sud Quotidien, des étudiants manifestant pour réclamer le versement de leurs bourses ont fait face aux forces de l’ordre. Des jets de pierre et des tirs de grenades lacrymogènes ont été signalés. Des témoignages font état d’un incendie qui se serait déclaré au pavillon A après avoir été atteint par un projectile, provoquant une grande agitation parmi les résidents. La situation était particulièrement tendue sur le campus.
Dans sa communication, la Direction des Bourses a détaillé le cycle de paiement des allocations, qui s’étend annuellement d’octobre à septembre. Elle a rappelé que les étudiants inscrits en Master bénéficient d’une prise en charge de deux ans, avec une possibilité de dérogation d’une année supplémentaire pour ceux qui redoublent.
L’organisme a assuré que tous les étudiants de master ayant déjà perçu leur bourse pour l’année 2024-2025 seront payés pour l’exercice 2025-2026. Concernant les nouveaux inscrits ou ceux dont les dossiers ont été transmis tardivement, la Direction précise qu’ils « bénéficient d’un paiement pour le compte de l’année 2025-2026 et d’un renouvellement de leur bourse pour l’année académique 2026-2027 ».
Le calendrier prévoit que le premier versement pour l’année universitaire 2025-2026, couvrant les mois d’octobre et novembre ainsi que le trousseau, interviendra au début du mois de décembre 2025. La Direction a souligné qu’organiser un paiement additionnel pour l’année académique écoulée avec le budget actuel « conduit à payer des étudiants à deux reprises dans le même exercice budgétaire ». Tout en appelant à une meilleure compréhension de la situation, la structure a tenu à affirmer que « les droits des étudiants sont respectés ».
