Dans un entretien accordé à CAFOnline.com, le sélectionneur sénégalais de football féminin évoque divers sujets, notamment l’évolution de son équipe, les enseignements tirés de la CAN 2022, et les perspectives d’avenir pour le football féminin sénégalais.
Il qualifie la poule A de relevée, citant le Maroc, pays organisateur et participant à la dernière Coupe du Monde, la Zambie, également présente lors du Mondial, et la RD Congo, dont le club TP Mazembe a remporté la dernière Ligue des Champions Féminine de la CAF. Il souligne également l’expérience acquise par le Sénégal lors de la précédente CAN féminine, et l’ambition de son groupe actuel.
Revenant sur la CAN 2022, après dix ans d’absence du Sénégal à cette compétition, l’entraîneur insiste sur l’importance de la gestion des émotions en haute compétition. Il explique : « Dans la haute compétition, ce n’est pas seulement avoir les qualités physiques ou technico-tactiques. Il faut aussi gérer les émotions ». Il considère cette édition comme une étape d’apprentissage pour son jeune groupe.
Concernant l’effectif actuel, il met en avant la continuité, avec 14 ou 15 joueuses présentes lors de la CAN précédente, et l’expérience acquise par ces joueuses, notamment celles évoluant dans des clubs européens comme Marseille et Galatasaray. « On a presque le même groupe, mais, de mon point de vue, avec plus de qualité parce que ce sont des joueuses qui ont plus d’expérience ».
L’objectif principal pour la prochaine CAN est de franchir le premier tour dans cette poule difficile. L’entraîneur vise ensuite les quarts de finale, voire les demi-finales, pour poursuivre la progression de l’équipe. Il conclut en affirmant que cette CAN est « une étape, pas une fin en soi ».
Selon Sud Quotidien, le sélectionneur affiche lucidité, ambition et humilité dans son analyse.
