Sénégal – Ismail Jakobs :  » (…) Nous avons aussi été un peu malchanceux de tomber sur la Côte d’Ivoire »

Ismail Jakobs revient sur l’élimination des Lions du Sénégal à la Can 2023 par la Côte d’Ivoire (1-1, 5 tab à 4). S’il a pu digérer avec la reprise de ses activités (Club), le défenseur international sénégalais reconnait tout de même qu’ils étaient frustrés d’être éliminés plus tôt que prévu. « C’est le football. Quand on est en éliminatoire directe, ça se joue sur un match et en Afrique, il n’y a pas de match facile. Nous avons bien joué en phase de groupes, par exemple, mais ces matchs n’ont pas été faciles non plus. Lorsque vous atteignez les huitièmes de finale, c’est encore plus difficile. Il n’y a pas de match facile. Ce n’est qu’un match, et peut-être que nous avons aussi été un peu malchanceux de tomber sur la Côte d’Ivoire, même s’ils avaient fait un mauvais parcours en phase de groupes », a-t-il expliqué dans cet entretien accordé à L’Observateur et à L1.com (site de la Ligue de Football Professionnel (France), via Teams.

Quelques morceaux de l’entretien

Vous venez de participer pour la première fois à la CAN, malheureusement, le Sénégal est sorti plus tôt que prévu. Est-ce que l’élimination en huitièmes de finale a été facile à digérer ?

Pour moi, c’est fait, j’ai digéré. C’était vraiment très difficile à accepter, mais j’ai l’impression que je n’ai pas vraiment le temps de m’y attarder : je suis revenu à Monaco tout de suite pour reprendre mes activités. C’était une période vraiment frustrante pour être honnête, mais j’ai l’impression que nous avons reçu beaucoup d’amour et d’appréciation de nos fans et de la presse. Tout le monde est derrière nous et il n’y a pas eu de commentaires négatifs. J’ai vu cela avec d’autres équipes, comme le Ghana, qui ont eu une réaction négative de la part de la presse et des fans, donc j’ai l’impression que le pays est derrière nous et croit encore en nous. Nous croyons aussi en nous-mêmes ; bien sûr, nous sommes frustrés d’être éliminés plus tôt que prévu, mais oui, nous sommes prêts à nous concentrer sur le prochain.

Comment expliquez-vous le visage des Lions face à la Côte d’Ivoire ? Le fait d’avoir reculé après avoir marqué très tôt ?

Je ne veux plus vraiment parler de la décision de l’arbitre sur le pénalty accordé à la Côte d’Ivoire, c’est derrière nous. On ne peut rien changer, si c’est une erreur. C’est le football. Quand on est en éliminatoire directe, ça se joue sur un match et en Afrique, il n’y a pas de match facile. Nous avons bien joué en phase de groupes, par exemple, mais ces matchs n’ont pas été faciles non plus. Lorsque vous atteignez les huitièmes de finale, c’est encore plus difficile. Il n’y a pas de match facile. Ce n’est qu’un match, et peut-être que nous avons aussi été un peu malchanceux de tomber sur la Côte d’Ivoire, même s’ils avaient fait un mauvais parcours en phase de groupes. Ils ont changé d’entraîneur, ils ont abordé ce match avec une mentalité différente. Ils étaient revenus de la mort, donc ils n’avaient rien à perdre, c’est ça le football.

Pouvez-vous nous parler du système utilisé par Aliou Cissé, correspond-il à votre façon de jouer à l’AS Monaco ?

C’est vrai que Krépin Diatta et moi, nous jouons tous les deux comme pistons pour le Sénégal et pour l’AS Monaco. L’entraîneur (Aliou Cissé) voulait essayer ce système aussi, en nous utilisant tous les deux, et je pense que cela a assez bien fonctionné. Le système est similaire oui, mais peut-être que pour le Sénégal, c’est un peu plus défensif que la façon dont nous jouons ici, mais les principes sont les mêmes et les joueurs sont à l’aise avec le style de jeu.

A-t-il été évident pour vous de trouver des automatismes avec Sadio Mané sur le flanc gauche ?

Tout de suite, nous avons eu une bonne connexion ; c’est un gars très gentil. C’est une personne ouverte, amicale avec tout le monde. On joue du même côté, donc on parle plus entre nous. C’est aussi quelqu’un qui a beaucoup de liens avec le latéral gauche- c’est quelque chose que j’apprécie vraiment chez lui. J’aime vraiment jouer avec lui.

A quoi devez-vous votre adaptation express en sélection, car aussitôt arrivé, vous avez gagné votre place pour la Coupe du monde au Qatar?

Comme je l’ai dit, je n’ai pas eu de problème pour m’adapter. Tout le monde est très sympathique et m’a bien accueilli. On est ensemble depuis un moment, on a gagné des matchs ensemble, passer beaucoup de temps ensemble, cela devient une connexion différente, et maintenant je me sens plus à l’aise que lors de mes débuts. Je me suis toujours senti accueilli, apprécié. Je me sens toujours privilégié lorsque je joue pour le Sénégal et je suis toujours heureux de jouer.

Vos performances avec la sélection à la CAN ont-elles changé les regards en club ?

Certainement. Avant la Coupe du monde Qatar 2022, je ne jouais pas beaucoup à Monaco. J’ai rejoint l’équipe nationale du Sénégal, et j’ai bien joué, et les gens ont dit « OK, ce gars est bon, il peut jouer.» Je pense que cela a certainement donné un coup de pouce à ma carrière, et cette décision de jouer pour le Sénégal a été l’une des meilleures de ma carrière.

1 COMMENTAIRE
  • Jürgen

    Kölscher Jung ISO, weiter arbeiten und weniger mit der Presse quatschen. Voll link ist die. So Ich hoffe du kommst uns bald zurück hier nach Köln. Es läuft überhaupt nicht gut. Heute mal wieder gegen Bremen verloren. Es ist kurz vor zwölf. Alles gute und möge Allah dir beistehen.Amine

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