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Sénégal – El Hadj Diouf à Me Senghor : « Tu es béni… Pourquoi ne pas faire de toi le futur ministre des Sports ? »

L’ancien international sénégalais, El Hadj Diouf, a rendu un hommage appuyé à Me Augustin Senghor, l’ex-président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). Selon des propos rapportés par Sud Quotidien, il a non seulement salué son bilan à la tête de l’instance, mais a également suggéré sa nomination au poste de ministre des Sports.

Revenant sur leur longue collaboration, El Hadj Diouf a rappelé la proximité qui les unissait. « On a sillonné l’Europe, l’Afrique, l’Asie, le monde entier ensemble. Je pense que tu as passé plus de temps avec moi qu’avec ta famille », a-t-il déclaré. Il a insisté sur le fait que les succès de l’équipe nationale étaient le fruit d’une organisation rigoureuse. « Si on gagnait, c’est parce qu’il y a une bonne organisation du côté de l’entraîneur et du président de la fédération. Donc, c’est à Me Augustin Senghor qu’on doit la victoire », a affirmé l’ancien footballeur.

L’ex-attaquant des Lions a également mis en lumière la transition exemplaire à la tête de la FSF, soulignant que le nouveau président, Abdoulaye Sow, inscrit son action dans la continuité. Il a partagé une anecdote où l’ancien joueur camerounais Geremy Njitap a qualifié d’« exemple » la collaboration entre Me Senghor et son successeur, invitant les autres fédérations à s’en inspirer. Pour El Hadj Diouf, cette passation de pouvoir est une leçon de « dignité » et de « démocratie » pour la classe politique.

Sur la base de ce bilan, El Hadj Diouf estime que Me Augustin Senghor a atteint une stature qui dépasse le cadre du football. « Au gouvernement actuel et au prochain gouvernement, je leur dirai que Augustin a dépassé le statut de président de fédération. Pourquoi ne pas faire de lui, qui a été le premier vice-président la CAF, le futur ministre des Sports ? », a-t-il proposé. Il a conclu en louant les qualités de l’ancien dirigeant : « Au Sénégal, on doit arrêter la culture de la médiocrité et promouvoir la culture de l’excellence. Augustin, c’est l’excellence. (…) Tu es béni. »

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