SAR et Hamdy Mbengue : Une simulation d’incident révèle l’importance du PPI.

SAR et Hamdy Mbengue : Une simulation d’incident révèle l’importance du PPI.

Un exercice de simulation d’incident a eu lieu mardi 17 juin 2025 à la Société africaine de raffinage (SAR) pour évaluer les réactions des équipes face à une fuite de gaz et un départ de feu. Selon le préfet de Pikine, Hamdy Mbengue, les équipes de la SAR, malgré leurs efforts, n’ont pas maîtrisé la situation, ce qui a nécessité l’intervention des sapeurs-pompiers.

Informé de l’incident simulé à 10h30, le préfet a activé le Plan particulier d’intervention (PPI). À 10h08, le sous-préfet de Thiaroye avait déjà signalé trois victimes. Le bilan s’est alourdi à 12 victimes, dont 9 patients de l’hôpital psychiatrique intoxiqués. Une équipe médicale, dirigée par le médecin-chef de district, a été déployée.

L’aggravation du sinistre a conduit à l’évacuation préventive de 185 élèves de l’école Ousmane Fall vers la LGI de Mbao à 10h40, grâce aux bus de Dakar Dem Dikk. Les forces de l’ordre ont sécurisé la zone et géré la circulation. L’incident a été maîtrisé vers 11h25.

Le préfet a remercié la SAR et les services impliqués pour leur professionnalisme. Il a aussi insisté sur la nécessité d’une meilleure anticipation dans cette zone industrielle, suggérant un PPI départemental et des Plans d’opération interne (POI) pour chaque entreprise.

Habid Diop, Directeur général de la SAR, a affirmé que la sécurité est leur priorité. Il a mentionné des investissements récents : un barrage flottant (250 millions de francs CFA), deux camions de pompiers (1 milliard) et des lances monitores (600 millions). Il a rappelé le statut Seveso de la SAR et les mesures préventives en place, saluant cette simulation inédite.

Baba Dramé, Directeur de la Réglementation environnementale, a souligné l’importance de l’exercice, rappelant la catastrophe de la SONACOS en 1992. Il a insisté sur le devoir de simuler de telles situations. «Sud Quotidien» rapporte ses propos : «c’est un devoir de simuler ces situations d’extrême urgence avec les installations à risque, afin d’être prêts en cas d’incident réel».

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