Les figures politiques sénégalaises Macky Sall (APR), Karim Wade (PDS) et Idrissa Seck (Rewmi) se retrouvent pour la première fois au sein de la coalition électorale Takku Wallu, avec Macky Sall en tête de liste. Cependant, l’alliance ne satisfait pas toutes les parties. Rewmi, le parti d’Idrissa Seck, apparaît largement désavantagé dès la publication des listes électorales.
Sur la liste nationale, seules deux candidates de Rewmi, Marietou Dieng et Mbène Diouf, occupent des positions en fin de classement, respectivement aux 22e et 52e rangs sur 53. Aucun autre représentant de Rewmi ne figure sur les listes par circonscription, tandis que les candidats de l’APR et du PDS occupent les places principales.
Cette répartition provoque une forte frustration au sein de Rewmi. D’après Jeune Afrique, Idrissa Seck et son équipe se sentent trahis par cette alliance inégale. Un membre de son cabinet témoigne : « Il y a une grande frustration au sein de Rewmi. Nos militants sont absents de la campagne, et le président Idrissa Seck a réalisé qu’il avait été floué par cette alliance avec l’APR et le PDS. »
Idrissa Seck, seul des trois leaders présent au Sénégal, semble réagir en se retirant discrètement de la campagne électorale.