Divers sujets font le menu de la livraison de jeudi de la presse quotidienne reçue à l’APS, parmi lesquels la rentrée scolaire, fixée au 8 octobre prochain pour les élèves.
Plusieurs quotidiens anticipent le retour des élèves à l’école, à l’image du Soleil. “Le tableau de la rentrée des classes 2025”, affiche ce journal à sa une, en rapportant que cette question a été évoquée lors du Conseil des ministres tenue mercredi.
A cette occasion, le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, “a insisté sur la nécessité de revoir le système éducatif ‘de manière à ce qu’il puisse répondre aux réalités de l’heure, mais aussi qu’il repose sur nos valeurs et nos cultures’”.
Selon Vox Populi, le président Faye demande également “d’approfondir la réflexion sur le système des cantines scolaires, en cohérence avec les politiques d’action sociale et de solidarité nationale”.
De même le président de la République exige-t-il “une régulation optimale” des frais d’inscription et de scolarité dans le public comme dans le privé, ajoute la même publication.
Sud Quotidien s’émeut de la dégradation du cadre de vie au Sénégal, se traduisant par une occupation anarchique et un encombrement des espaces publics de grande ampleur, le tapage, la pollution nocturne et la promiscuité. “Le Sénégal, pays de désordre”, peut-on lire à la une de cette publication.
“Ce désordre semble aller de mal en pis, malgré les nombreuses initiatives de désengorgement des régimes” qui se sont succédé à la tête du pays, écrit Sud Quotidien, soulignant en particulier que la capitale sénégalaise, Dakar, “étouffe sous le poids du chaos urbain”.
Le quotidien L’info évoque un lieu emblématique de l’encombrement caractérisant la capitale sénégalaise, à savoir le rond-point de Liberté 6, “devenu marché sauvage”.
“Entre étals de fortune, motos-taxis, enfants mendiants et flux incessant de passants”, cet espace public “est pris en otage” et se trouve “au cœur d’un désordre qui illustre l’indiscipline chronique et les failles du système de gouvernance urbaine”, constate L’info.
Plusieurs publications, à l’image du quotidien Enquête, reviennent en détail sur la note d’analyse des résultats régionaux sur la création de richesse, rendue publique la veille par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
Si l’ANSD estime à 18 619,5 milliards le Produit intérieur brut (PIB) du Sénégal en 2023, il est à noter que la région de Dakar, à elle seule, génère “46,0% de la richesse nationale, avec un PIB de 8 567,7 milliards de francs CFA”, lit-on dans les colonnes du quotidien Enquête.
Le journal ajoute que cette “prédominance [de la région de Dakar] s’explique par la forte concentration d’unités économique dans cette région”. Le journal Le Quotidien traduit cela par une formule : “Il y a Dakar et les autres [régions]”.
Toujours est-il que de l’avis de cette publication, ces “disparités connues [depuis bien longtemps] ne risquent pas d’être corrigées de sitôt avec la concentration des unités économiques dans la capitale”.
