Revue Presse : Réactions au projet de suppression du CESE et du HCCT en tête des gros titres

Revue Presse : Réactions au projet de suppression du CESE et du HCCT en tête des gros titres

Les réactions au projet de suppression du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) sont en exergue dans la livraison des quotidiens reçus, mercredi, à l’APS.

L’Info parle de ‘’tirs groupés sur le président Bassirou Diomaye Faye’’ après la convocation de l’Assemblée nationale pour l’examen d’un projet de loi portant dissolution du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT).

‘’Une décision fortement critiquée et rejetée par des opposants et détracteurs du régime, aussi bien dans sa forme que dans son opportunité. De Thierno Bocoum à Moustapha Diakhaté, en passant par Bougane Guèye et Zahra Iyane Thiam, ils n’ont pas mis de gants pour fustiger la décision présidentielle’’, écrit L’Info.

Selon WalfQuotidien, ‘’le projet de suppression du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique, social et environnemental (Cese) est parti pour créer une confrontation entre le pouvoir et Benno. Tout porte à le croire avec la sortie, hier, des députés de l’opposition qui annoncent leur refus de voter ledit texte’’.

En convoquant l’Assemblée nationale pour la suppression du Hcct et du CESE, le président Bassirou Diomaye Faye ‘’met la majorité’’ parlementaire incarnée par le groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY) ‘’au défi’’, estime Sud Quotidien.

‘’Le décret du chef de l’Etat convoquant l’Assemblée nationale aux fins de dissoudre le Hcct et le Cese est vraisemblablement parti pour mettre la représentation parlementaire sens dessus dessous. Pour cause, alors qu’il ne détient pas encore la majorité parlementaire requise pour valider un quelconque projet de loi émanant de son camp, le nouveau régime semble vouloir titiller son opposition par une +mesure+ que certains pourraient assimiler à de la provocation. Ou simplement à un subterfuge pour dissoudre l’Assemblée nationale ? Du coup, la majorité parlementaire Benno Bokk Yaakaar se trouve dans le gril’’, écrit Sud.

L’As note que le groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY) ‘’se braque’’. ‘’Sonko veut sa guerre avec l’opposition, il l’aura. Jugeant inélégante et illégale la démarche du Président Diomaye de faire fuiter l’information sur le décret devant acter la mort du HCCT et du CESE avant même qu’elle n’accède au destinataire, les députés de BBY ont décidé de faire du +Gatsa-Gatsa+ (confrontation) avec les tenants du pouvoir, contre qui ils comptent faire face en faisant avorter la décision du chef de l’État de mettre à mort les institutions dirigées par Aminata Mbengue Ndiaye et Abdoulaye Daouda Diallo’’, rapporte le journal.

Bës Bi, à propos de ‘’l’équation de Benno’’, estime qu’en ‘’prenant le risque de défier la majorité, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a choisi, au nom de la rationalisation des dépenses publiques et du respect des promesses de campagne, de couper les +vivres+ aux politiques de l’APR, du Ps ou de Benno. Le Hcct et le Cese étant de véritables machines de guerre en direction des Législatives anticipées’.

Le Quotidien décèle dans la procédure ‘’une bataille de pouvoirs’’. ‘’La convocation d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale jeudi pour l’examen du projet de loi portant modification de la Constitution, qui porte sur la suppression du Hcct et du Cese, est un excès de pouvoir présidentiel. S’il a les prérogatives de la convoquer, il n’a pas les pouvoirs constitutionnels d’imposer une date aux députés, selon les experts’’, écrit la publication.

Le journal EnQuête souligne que ‘’derrière cette initiative se cache une ambition claire pour les sympathisants et militants du nouveau régime : construire des institutions en adéquation avec les idéaux du nouveau régime, des institutions qui seraient plus efficaces, moins coûteuses et mieux adaptées aux réalités socioéconomiques du pays. Cependant, cette volonté de réforme soulève de nombreuses questions sur les der véritables motivations du président Faye’’.

Pour L’Observateur, ‘’en voulant supprimer le Haut Conseil des collectivités territoriales (Hcct) et le Conseil économique, social et environnemental (Cese), le nouveau régime serait, au-delà du respect d’un engagement électoral, dans une stratégie pour affaiblir ses adversaires politiques en perspective des prochaines élections législatives’’.

Le même journal signale que ‘’les choses se précisent dans l’affaire Aziz Dabala’’, du nom de ce danseur tué à Pikine.

‘’Après l’excellent travail des policiers enquêteurs de la Division des investigations criminelles (Dic), le témoin est passé hier au procureur de la République, Saliou Dicko, pour son premier grand dossier. Les sept mis en cause dans cette affaire (…) ont été déférés au parquet du tribunal de Pikine-Guédiawaye. Les présumés meurtriers de Abdou Aziz Ba alias Aziz Dabala et de Boubacar Gano alias Waly ont été présentés, sous bonne escorte de la Brigade d’in- tervention polyvalente (Bip) (…)’’, selon L’Obs.

Le quotidien EnQuête consacre un large dossier à l’addiction aux téléhones portables et titre : ‘’tyrannie de la technologie’’. ‘’Aujourd’hui, le téléphone portable est indispensable à la vie de chacun. Cependant, certaines personnes, en particulier les jeunes et les enfants, en font un usage excessif. Beaucoup ne peuvent plus se passer de cet outil, même pendant une seule heure. Ils deviennent totalement dépendants, ce qui ne peut qu’avoir des conséquences désastreuses sur leur santé’’, écrit le journal.

Le Soleil met en exergue les 30 mesures annoncées à l’issue du Conseil interministériel sur la gestion de l’eau potable. ‘’Face aux difficultés d’approvisionnement en eau potable dans certaines localités, le gouvernement s’engage à mettre en œuvre des mesures concrètes pour garantir un accès équitable à cette ressource essentielle. Lors d’un Conseil interministériel présidé par le Premier ministre Ousmane Sonko, 30 décisions ont été prises pour répondre aux défis du secteur et les besoins en financement sont estimés á 1.627 milliards de FCfa’’, rapporte le quotidien.

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