Revue Presse : Quand les députés doivent passer de l’école à l’Assemblée

Revue Presse : Quand les députés doivent passer de l’école à l’Assemblée

 Les quotidiens parvenus lundi à l’APS abordent divers sujets, dont les attentes suscitées par la législature issue des élections législatives anticipées du 17 novembre dernier.

Le Soleil par exemple, dans son édition du jour, évoque l’installation de la nouvelle Assemblée nationale, l’élection de son président, la mise en place des commissions parlementaires, le vote du budget de l’État pour 2025, etc.

“Dès la proclamation officielle des résultats des élections législatives par le Conseil constitutionnel, le processus d’installation de la 15e législature devrait s’accélérer pour permettre le vote de la loi de finances 2025’’, écrit Le Soleil.

Le journal rapporte les propos adressés par le Premier ministre aux députés. ‘’Cette [législature] doit réconcilier le peuple sénégalais avec l’institution parlementaire’’, a dit Ousmane Sonko, concernant les attentes des Sénégalais.

“Il faudra s’attendre à une accélération des sessions, pour faire voter la loi de finances initiale avant le 31 décembre”, a dit le chef du gouvernement, cité par Les Échos.

La même publication dissèque la composition de la nouvelle législature. Il signale que les enseignants représentent 27 % de l’effectif des nouveaux députés.

Ils sont suivis des entrepreneurs, qui représentent 22 % des membres de l’hémicycle, selon Les Échos. Le même journal signale aussi que la benjamine des députés, Anne Marie Yacine Tine, âgée de 26 ans, est une militante de Pastef, comme le doyen d’âge, Alla Kane, âgé de 87 ans.

“Sonko veut des députés prêts à l’emploi”, souligne Le Quotidien.

Rehausser le niveau de l’Assemblée nationale”

Le Premier ministre, en présidant la cérémonie de clôture d’un atelier de formation des nouveaux députés de Pastef, “n’a pas manqué de les sensibiliser sur les urgences de l’heure”, lit-on dans Le Quotidien.

Le chef du gouvernement et leader de la liste de Pastef aux élections législatives les a invités en même temps à “rehausser le niveau de l’institution parlementaire durant la 15e législature”, écrit Le Quotidien.

Le leader de Pastef a profité de cette opportunité de cette occasion pour leur demander de ”redorer le blason de l’Assemblée nationale et de lui permettre de jouer véritablement son rôle, contrairement à ce qu’on a vu lors des législatures précédentes”, rapporte L’info.

Concernant le statut du chef de l’opposition, Sud Quotidien note que le Premier ministre “actionne l’Assemblée [nationale]”, convaincu que la représentation parlementaire “doit déterminer le statut du chef de l’opposition, car c’est [au sein de l’institution parlementaire] que le débat politique se poursuivra, au-delà des élections”.

Plusieurs journaux, dont Le Quotidien, évoquent l’arrestation de l’ancien ministre de l’Énergie Samuel Sarr. Il parle, concernant les raisons de son arrestation, de la “bataille des actionnaires” de West Africa Energy, une société opérant dans le sous-secteur des hydrocarbures.

Samuel Sarr, arrêté à l’aéroport international Blaise-Diagne de Diass (ouest), a été placé en garde à vue à la section de recherches de la Gendarmerie nationale, “à la suite d’une plainte de l’un des actionnaires de West Africa Energy, en l’occurrence Moustapha Ndiaye”, rapporte Le Quotidien.

“Si un montant de 8 milliards de francs CFA est avancé” comme étant l’objet du différend l’opposant à M. Ndiaye, “l’avocat de Samuel Sarr parle [d’une] somme de 2 milliards francs CFA, qu’il a totalement justifiée devant les enquêteurs”.

Des “tiraillements” entre les actionnaires de West Africa Energy

“Dans le même dossier, poursuit le journal Le Quotidien, l’ancien directeur général de la Senelec (Samuel Sarr) a aussi porté plainte contre M. Ndiaye, ex-président du conseil d’administration de West Africa Energy, tandis que les autres actionnaires restent silencieux sur le contentieux”.

Source A revient à son tour sur ce sujet en titrant : “Plainte contre plainte”. Le même journal évoque un détournement présumé de 2 milliards de francs CFA.

L’As estime que cette plainte découle de la “volonté de [Moustapha Ndiaye] de décourager l’homme d’affaires Harouna Dia, pour qu’il se retire de West Africa Energy au profit d’investisseurs étrangers”.

“Depuis novembre 2023, les actionnaires, regroupés en deux blocs, sont dans les tiraillements”, affirme Libération. Il précise que Samuel Sarr a été arrêté à la suite d’une plainte de l’importateur de riz Moustapha Ndiaye.

M. Ndiaye, qui détient 15 % du capital de West Africa Energy, autant que l’ancien ministre de l’Énergie, accuse ce dernier d’avoir mené des “opérations financières non justifiées d’un montant de 8,170 milliards de francs CFA, sur la base d’un audit du cabinet Mazars”, lit-on dans Libération.

L’Observateur fait remarquer que Samuel Sarr se retrouve “au cœur d’un tourbillon judiciaire”, en lien avec une “affaire complexe d’abus de biens sociaux”. Il sera auditionné ce lundi, annonce le même journal, selon lequel l’actuel directeur général de la Senelec, Papa Toby Gaye, a été déjà entendu par les enquêteurs.

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