Revue des titres samedi 28 septembre 2024 : « Ce que risque le Sénégal », après les déclarations du gouvernement…

Revue des titres samedi 28 septembre 2024 : « Ce que risque le Sénégal », après les déclarations du gouvernement…

La réaction des marchés à l’audit des finances publiques à la Une des journaux de ce samedi. D’après l’Agence de presse sénégalaise (APS), c’est pour dire qu’après les accusations de manipulations de données par l’ancien régime qui aurait falsifié les chiffres pour masquer des déficits budgétaires et maquiller le taux de la dette publique, le Sénégal pourrait en faire les frais sur les différents marchés financiers.

Le Soleil tente une explication sur ‘’Ce que risque le Sénégal’’, après les déclarations du gouvernement, et donne la parole à l’expert financier Meïssa Lô qui explique que ‘’pour un Etat qui falsifie ses comptes publics, les risques seront sévères sur les marchés financiers et les répercussions nombreuses’’.

Parmi ces conséquences, le consultant, citant une dépêche de l’agence Reuters, indique que ‘’les obligations en dollars du Sénégal ont chuté de plus de 2% dans les premiers échanges de vendredi 27 septembre avant de s’établir à 73,01 et 85,52% pour le dollar’’.

Pour le quotidien Les Echos, si ‘’les obligations en dollars du Sénégal chutent’’, le premier ministre ‘’Ousmane Sonko (en est) la principale cause’’, pour avoir porté à la connaissance du public ‘’l’audit de la gestion de l’ancien régime, qui a révélé une dette et un déficit très importants’’.

Moins péremptoire sur sa titraille que Les Echos, Walf Quotidien, qui également a également donné la parole à un économiste, met à sa Une : ‘’Ça craint pour la signature du Sénégal’’.

En page intérieur, le journal donne la parole à Mor Gassama, spécialiste des questions économiques qui déclare : ‘’Ces dernières informations diffusées pourraient impacter dans un premier temps négativement. (…) Quand on maquille des chiffres, on ne peut pas avoir une lecture claire de la réalité économique’’.

Sud Quotidien, de son côté, met en exergue la politique et constate que la liste des 49 listes déclarées partantes pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain, certain ‘’ténors du jeu politique préfèrent jeter l’éponge’’, mettant à sa Une les photos d’Aminata Mbengue Ndiaye, secrétaire générale du Parti socialiste et des anciens ministres Serigne Mbaye Thiam et Aly Ngouille Ndiaye.

En sport, le quotidien Record affiche à sa Une la finale du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines de football Zone A en catégorie des moins de 20 ans (UFOA/A-U20) qui met aux prises, aujourd’hui, à Monrovia, le Sénégal, tenant du titre, et la Sierra Leone, deux équipes d’ores et déjà qualifiées pour la CAN U20.

APS

1 COMMENTAIRES
  • PATRIOTE

    Prétextant un « point de presse pour faire l’état des lieux », le premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko a essayé de « charger » l’ancien régime pour masquer ses échecs retentissants qui ont plongé ses partisans dans le désarroi.

    Le show Sonko a raté sa cible, car l’homme était attendu sur les « solutions » qu’il affirmait détenir pour résoudre l’équation du chômage des jeunes, la gangrène de la corruption, y compris dans les choix des dirigeants publics, des inondations qui pourrissent la vie de milliers de sénégalais, les départs massifs des jeunes vers l’Europe, en risquant leur vie, dans des pirogues etc.

    Il a choisi de révéler « un carnage financier », avec des chiffres fourre-tout, que son actuel ministre des finances et du Budget, et ex- directeur de la programmation budgétaire du gouvernement de Macky Sall, Cheikh Diba aurait pu « décortiquer » devant les médias.

    Mais Sonko ne voulait pas du tout que ce dernier soit exposé et qu’il lui soit demandé d’éclairer la lanterne des sénégalais sur ce qui s’était vraiment passé au ministère des finances du temps de l’ancien régime.

    Interrogé sur Diba, Sonko a courageusement botté en touche.

    Le déballage a des limites objectives, comme les effets d’annonce d’un politicien inquiet qui ne sait plus quoi « vendre » aux citoyens pour masquer l’incompétence de son gouvernement.

    C’est pourquoi d’ailleurs, il a choisi le format du « point de presse » et non de la conférence de presse, pour éviter le feu roulant des questions imprévisibles des journalistes.

    Transparence et liberté de la presse, Sonko n’a jamais voulu s’y frotter ; il préfère les « déclarations de presse », le monologue pour s’écouter parler, sans convaincre personne.

    Il a promis cependant que les ex-ministres des finances : Moustapha Ba, Amadou Ba et Abdoulaye Daouda Diallo « vont s’expliquer » sur les révélations qu’il a faites. Et même l’ex-Président Macky Sall.

    Comment pourrait-il imposer cela ?

    Déballage pour déballage, les sénégalais attendent les détails des « négociations/discussions » qui ont abouti à la libération des prisonniers Diomaye et Sonko ?

    Comment a été concocté la loi d’amnistie ? Sera-t-elle abrogée ?

    Quant aux chiffres brandis par Sonko, que faut-il en penser ?

    Rien ! Que les tribunaux soient saisis et que les juges fassent leur travail !

    Pas besoin d’ameuter les gens et d’allumer des contre-feux pour faire diversion.

    Le jeu fourbe ne passera pas et le feuilleton annoncé a déjà fait pschitt.

    Le rendez-vous du 7 octobre pour la présentation du Réferentiel (nouveau nom du projet fantôme) ne va pas attirer les foules.

    Les shows de Sonko ne font plus recette.

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