Revue des titres : « 45 morts, 185 personnes disparues, 103 sauvées et 25 repêchées », l’émigration fait débat…

Revue des titres : « 45 morts, 185 personnes disparues, 103 sauvées et 25 repêchées », l’émigration fait débat…

Divers sujets ont été mis en exergue, ce vendredi, à la UNE des journaux. Il s’agit, particulièrement de l’émigration clandestine qui continue de faire des victimes, mais aussi la régulation des médias, entre autres…

D’après l’APS, plusieurs quotidiens, dont Vox Populi, reviennent sur le débat nourri autour du dernier drame de l’émigration irrégulière, suite au chavirement lundi d’une pirogue au large de Nouakchott, en Mauritanie.

Ce drame a fait “45 morts, 185 personnes disparues, 103 sauvées et 25 repêchées”, dont des Sénégalais, Maliens, Gambiens, des femmes et des enfants, rappelle Vox Populi. Il rapporte que le président du mouvement Gueum sa Bopp les Jambars, Bougane Guèye Dany “revient à la charge [sur ce sujet] et accable les tenants du pouvoir”.

Il demande au président de la République à propos de “cette folie meurtrière”, en laissant entendre que les jeunes “déçus par les premiers actes du régime” de Bassirou Diomaye Faye sont ceux qui “bravent” l’océan Atlantique, selon Tribune.

Les Echos, parmi d’autres journaux, revient sur cette sortie de Bougane Guèye Dany, de même que Walfquotidien. “Dans un communiqué, rapporte ce quotidien, Bougane [Guèye] affirme que le gouvernement ne s’indigne point de la peine des victimes et de leurs familles”.

Bougane Guèye Dany “ne lâche pas le tandem au pouvoir”, souligne le quotidien Kritik’, pendant que Le Mandat fait observer que “les jeunes continuent de mourir dans l’océan !”, “malgré les nombreuses promesses [qui leur ont été faites]”.

Bassirou Diomaye Faye pour “un ordre mondial plus juste”

“En tout cas depuis son arrivée à la tête du Sénégal,le président Bassirou Diomaye Faye n’a pas encore posé un acte fort allant dans le sens de juguler” cette question, affirme la même publication,en s’adressant aux pouvoirs publics.Le président Diomaye Faye, à Paris pour encourager les athlètes sénégalais participant aux Jeuxolympiques 2024,répond à sa manièreà ces critiques,en plaidant pour un partenariat équitable entre pays développés et moins développés.

“Si nous voulons que les choses changent, il nous faut changer les règles du jeu”, a-t-il martelé dans des propos rapportés par le quotidien Libération. Ces déclarations ont été tenues par le président Faye lors d’un sommet dans la capitale française , sur le thème “Le sport pour le développement durable”.

“Diomaye [Faye] plaide pour un ordre mondial plus juste autour des valeurs du sport” , titre le quotidien 24 Heures, Enquête profitant de cette brèche sur les valeurs dans le sport pour évoquer une autre partie du message du président sénégalais.

“Face aux discours haineux et au racisme” dans le sport notamment, Bassirou Diomaye Faye a pris position, en martelant qu’il faut “rester debout et intransigeant”, et en insistant sur “le réveil des consciences et les iniquités persistantes d’un ordre mondial dépassé”.

Le Soleil également ouvre son édition sur le même message délivré par Bassirou Diomaye Faye à Paris. “Dans un contexte de banalisation des discours haineux et xénophobes, le chef de l’Etat a invité les différents acteurs à faire bloc”, note le journal.

”Coup de balai dans la presse”

“Pour lui, le sport n’est pas que compétition, il est aussi une humanité qui rassemble les peuples, au-delà de leurs frontières et de leurs différences”, ajoute Le Soleil, selon lequel le président Faye, de passage au village olympique, “a boosté le moral des athlètes sénégalais”.

“Diomaye harangue les Lions”, relève à ce propos Walfquotidien. “Vous n’entendrez pas mes cris, mais je vous supporterai tous d’où je serai”, a-t-il lancé aux 11 athlètes sénégalais engagés dans six disciplines, selon Walfquotidien.

Le Quotidien traite de la régulation du secteur des médias. ”L’Etat lance ses filets”, indique le journal, en soulignant que les entreprises de presse ont été ”rappelées à l’ordre”, concernant la déclaration de parution et le non-respect du dépôt légal.Dans un communiqué, le ministère de la Communication,des Télécommunications et du Numérique ”demande [aux entreprises de presse] de se conformer à la réglementation en vigueur en matière de déclaration de parution et de respect de dépôt légal”, écrit Le Quotidien.

”Elles ont jusqu’au 29 juillet 2024 au plus tard pour se conformer à cette règle. A défaut, les sanctions prévues par la loi seront appliquées, avertit le directeur de la Communication”, rapporte le communiqué cité par Le Quotidien.

”Coup de balai dans la presse”, affiche Walfquotidien, pour qui l’Etat ”veut assainir le secteur des médias”. ”Les nouvelles autorités maintiennent la pression sur les médias en leur demandant de se conformer de manière stricte à la loi sur la presse”, écrit le journal.

APS 

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