La réaction de Kémi Séba après son expulsion du territoire guinéen…

Quelques temps après son expulsion, Kémi Séba a publié un message dans lequel il fustige l’attitude du président guinéen Alpha Condé qu’il qualifie de « champion de la corruption »

Kémi Séba, sur sa page facebook, mentionne Afrikmag, a  déclaré que :  » Je viens d’arriver à Cotonou, suite à mon expulsion du sol guinéen, alors qu’une foule de jeunes panafricanistes m’attendaient à l’aéroport de Conakry. Je devais y parler de bonne gouvernance, de lutte contre la corruption et surtout de justice sociale. Le président Alpha Conde, qui autorise dans le même temps les narco-trafiquants à fouler le sol de son pays, m’a fait interdire l’accès au territoire, au motif  que mes conférences politiques  risqueraient  de créer des troubles à l’ordre public, considérant que la jeunesse guinéenne supporte chaleureusement le combat politique de souveraineté populaire que je mène au quotidien au péril de mes libertés individuelles. Ce président (anti-démocratique), champion de la corruption, (qui jouait frauduleusement, ces derniers mois, le panafricaniste, pour faire taire une jeunesse guinéenne qui grognait face à toutes les dérives dictatoriales du pouvoir) vient une nouvelle fois de faire tomber le masque, et illustre une réalité précise: le néocolonialisme ne tombera pas seulement en luttant contre l’impérialisme occidental. Il tombera aussi en luttant politiquement, démocratiquement, et pacifiquement, contre ces prédateurs africains qui occupent ces postes de chefs de l’Etat ».

« Je souffre pour notre Afrique. Mais il faudra me tuer pour me mettre à terre ou me faire taire. Je ne suis pas de la race de ceux qu’on musèle. Le combat s’accentue », termine t-il par là.

Alors qu’il était arrivé à Cotonou le 24 février 2018, après sa tournée en Russie et en Guadeloupe, Kemi Seba était attendu ce 02 mars 2018 à Conakry, où il devait animer des conférences de presse sur les questions de souveraineté africaine. Malheureusement, les choses ne se sont passées comme prévu.

1 COMMENTAIRE
  • roger milla

    Boff…

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