La Commission électorale nationale indépendante (CENI) en République démocratique du Congo (RDC) a clôturé, dimanche dernier, le dépôt des candidatures à la magistrature suprême. C’était le dernier jour pour les aspirants à la présidence de faire acte de candidature.
Environ une dizaine de prétendants ont déposé leurs dossiers lors de cette dernière journée qui met fin à un processus entamé un mois plus tôt. Cependant, certains dossiers ont été rejetés immédiatement en raison de l’absence de caution ou de documents essentiels. Au final, 24 dossiers ont été retenus, représentant un éventail de candidats aux profils très variés.
On y retrouve d’anciens Premiers ministres tels qu’Adolphe Muzito et Augustin Matata Ponyo, d’anciens gouverneurs comme Tony Bolamba, Jean-Claude Baende, tous deux de la province de l’Équateur, ou encore Moïse Katumbi de la province du Katanga. D’autres figures majeures de la politique congolaise ont également soumis leurs dossiers, comme Martin Fayulu et Delly Sesanga.
Noël Tshiani, Seth Kikuni, Radjabho Tebabho Soborabo et Théodore Ngoy, qui étaient déjà candidats en 2018, sont de nouveau présents pour cette élection. Marie-Josée Ifoku, l’unique femme candidate il y a cinq ans, est également de retour dans la course.
Des personnalités comme Denis Mukwege, Franck Diongo, Constant Mutamba, Justin Mudekereza, Georges Buse Falay, ancien directeur de cabinet de Laurent-Désiré Kabila, Rex Kazadi, Pasteur Abraham Ngalasi ont aussi déposé leurs dossiers. L’homme d’affaires Nkema Liloo Bokonzi Loli, son collègue André Masalu, l’activiste Floribert Anzuluni et l’ex-footballeur Patrice Mwamba sont également en lice pour le fauteuil du Président Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession.
La compétition électorale promet d’être féroce avec autant de prétendants. Cependant, le processus est loin d’être terminé. En effet, entre le dépôt des candidatures et la publication de la liste définitive des dossiers retenus prévue pour le 18 novembre 2023, il reste encore une série de procédures à suivre.