Par souci d’informer le plus complètement possible l’opinion nationale et internationale des enjeux en cours, les députés de l’opposition du groupe parlementaire « Yewwi Askan Wi », dans un projet de résolution soumis à l’Assemblée nationale exigent l’arrestation immédiate du ministre de l’Intérieur, du ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur en charge de la sécurité de proximité et de la protection civile, du ministre de la Justice, du ministre des Forces Armées, du ministre des Finances et du Budget.
Les députés de Yaw exigent aussi l’arrestation du ministre de la Jeunesse, du fils du Président de la République « impliqué dans le recrutement des miliciens », pour complicité de « crime contre l’humanité, d’actes de tortures et, entre autres, de traitements inhumains et dégradants contre les civils ».
« L’identification et l’arrestation immédiate des nervis et miliciens armés engagés par diverses personnalités politiques du gouvernement et de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar pour semer la terreur et tuer de manière systématique des manifestants et des civils », demandent les députés.
Les députés de l’opposition du groupe parlementaire « Yewwi Askan Wi », exigent aussi, l’ouverture immédiate d’une « enquête internationale contre les responsables de crimes odieux constatés depuis ces derniers jours et suffisamment documentés, notamment contre Macky Sall, son ministre de l’Intérieur, son ministre de la Justice, son ministre des
Forces Armées, le Haut commandant de la Gendarmerie, le Directeur Général de la Police, le Directeur de la Sécurité publique, le Commissaire Central de Dakar et tous les ministres ou responsables politiques de la Coalition Benno Bokk Yakaar directement ou indirectement impliqués dans le recrutement, l’équipement, le financement et l’encadrement des miliciens ».
Les députés demandent aussi, l’intervention sans délai des forces régulières aux fins de neutraliser les nervis et miliciens pour faire cesser la terreur et les crimes contre l’humanité en cours au Sénégal depuis le 1er juin 2023. Et la cessation sans délai et sans condition de la séquestration de Ousmane Sonko et de sa famille dont les droits fondamentaux sont confisqués sans aucune base légale.