À quelques heures de la séance de questions d’actualité prévue le 28 novembre 2025 à l’Assemblée nationale, en présence du Premier ministre Ousmane Sonko, la maire de Golf-Sud, Khadija Mahecor Diouf, a pris les devants. Bien qu’elle ne siège pas au Parlement, l’élue a adressé publiquement deux interrogations qu’elle dit souhaiter voir posées au chef du gouvernement, estimant qu’elles relèvent d’un enjeu démocratique majeur.
Dans une vidéo diffusée sur ses réseaux, Khadija Mahecor Diouf s’est exprimée en ces termes : « Salam Aleykum. Monsieur le Premier ministre Ousmane Sonko. Si j’étais à l’Assemblée nationale demain, je vous poserais deux questions. La première : est-ce que vous et votre gouvernement, vous êtes prêts, sans délai, à modifier l’article L.57 du Code électoral en enlevant le mot “électeur”, ainsi qu’à procéder à la suppression des articles L.29 et L.30 ? Dans la même logique, ma deuxième question est la suivante : est-ce que vous êtes prêts aujourd’hui à modifier aussi le Code électoral pour que l’inscription sur les listes électorales soit automatique ? Merci. »
Les dispositions visées figurent parmi les plus controversées du droit électoral sénégalais. Les articles L.29 et L.30 définissent les conditions de radiation des listes électorales en cas de condamnation pénale, entraînant de manière automatique la perte des droits civiques. L’article L.29 liste les condamnations — crimes, peines d’emprisonnement ferme ou, dans certains cas, avec sursis — qui empêchent un citoyen d’être inscrit. L’article L.30 complète ce régime en confirmant que toute personne concernée par L.29 doit être exclue des listes. Cet automatisme, de longue date critiqué par des juristes et des acteurs politiques, a été au cœur de plusieurs controverses, notamment lors des invalidations successives de candidatures, celles de Karim Wade et de Khalifa Sall, mais aussi celle d’Ousmane Sonko, empêché de concourir à la présidentielle de mars 2024.
Pour Khadija Mahecor Diouf, la suppression de ces articles permettrait de mettre fin à un mécanisme jugé excessif, dans lequel une condamnation entraîne mécaniquement l’inéligibilité sans décision explicite du juge. Ce dispositif avait contraint Ousmane Sonko à renoncer à sa candidature en 2024, ouvrant la voie à celle de Bassirou Diomaye Faye, élu dès le premier tour avec 54 % des suffrages exprimés.
La maire de Golf-Sud cible également l’article L.57, qui fixe les critères d’éligibilité à la présidence de la République et impose notamment d’« avoir la qualité d’électeur ». Ce point, lié aux radiations prévues par L.29 et L.30, constitue selon elle un verrou juridique majeur : une personne radiée perd automatiquement sa qualité d’électeur, rendant impossible toute candidature à la magistrature suprême. Khadija Mahecor Diouf demande donc le retrait de cette exigence, afin de dissocier la capacité à être élu de l’inscription sur les listes électorales.
Par ailleurs, l’élue appelle à instaurer une inscription automatique sur les listes, une mesure qui, selon ses propos, renforcerait l’inclusivité du processus électoral. À la veille de la séance parlementaire, ses interpellations mettent en lumière les débats récurrents sur la réforme du Code électoral, au moment où le gouvernement dispose d’une majorité confortable pour engager des modifications législatives.

SONKO président 2029 in sha Allah il est legible Daouda Mine l’a dit tou les seuriex juristes l’ on dit
Regalen Yalla de amna de
Toi au moins le courage de reconnaître que ton gourou ne peut pas être un candidat
Du concert, du sérieux
Kou meune na node comme l’avait dit Abdou Diouf
Vous n »avez meme pas Honte , grace à ce code électoral vous avez démis Barthe de ses fonctions de maire et maintenant vous pensez à vous.
Donc si je comprends bien les bandits de grand chemin les assassins,les violeurs peuvent être des élus maires, députés je ne sais quoi voilà dans la politique la moralité compte beaucoup si ont passe dessus c’est la porte ouverte c’est comme un père de famille si tu veux éduquer tes enfants il faut donner l’exemple voilà