Le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, n’a pas mâché ses mots à l’endroit de l’opposition sénégalaise. Dans un entretien accordé vendredi à la presse, en présence de la RTS et de Seneweb, il a dressé un portrait sévère de ses adversaires politiques, allant jusqu’à les diviser en deux catégories.
« En gouvernant, nous ne voulons pas reproduire les pratiques de l’ancien régime, notamment l’instrumentalisation de la justice. Mais cette opposition est restée l’ombre d’elle-même », a-t-il lancé.
El Malick Ndiaye distingue deux profils. D’un côté, explique-t-il, « ceux qui, à chacune de leurs sorties, mobilisent leurs camarades pour commenter massivement, donnant l’impression qu’ils prennent de l’ampleur ». De l’autre, « les mercenaires de la plume » : « Avec l’ancien régime, ces pratiques avaient créé de nombreux métiers : critiquer, faire chanter des citoyens, et ils se taisent lorsqu’ils sont appelés dans un petit coin… Aujourd’hui, cela ne marche plus. »
Pour le président de l’Assemblée nationale, cette stratégie traduit l’absence de fond. « Quitte à ravaler leurs vomissures, ils continuent à critiquer à tout-va. Et une partie de l’opposition est commanditaire de ces méthodes. Quand leurs propos n’ont pas d’impact, ils dépassent les bornes et finissent en prison. »
Évoquant les incarcérations récentes, El Malick Ndiaye estime que certains opposants « se retrouvent à Rebeuss, où ils ont certainement créé une opposition dans la prison même ». À ses yeux, la cause est claire : « Ils ont manqué d’arguments dans le débat public, foulant au pied la responsabilité qui accompagne la liberté d’expression et violant les lois de ce pays. »
Un GOUGNAFIER !!
Thiey wa pastef