Être frère de président au Sénégal, c’est porter une croix que peu peuvent imaginer. C’est vivre dans la suspicion permanente, être un citoyen sans droit, sans présomption d’innocence, sans la liberté de construire sa propre vie. C’est surtout devenir la cible idéale de tous ceux qui, par haine ou jalousie, cherchent à abattre le président par procuration.
Depuis plus d’une décennie, Aliou SALL incarne ce fardeau national : celui d’un homme dont le seul tort est d’être le frère de Macky SALL. À chaque saison politique, à chaque changement de régime ou de vent médiatique, son nom refait surface, trainé dans la boue, caricaturé, insulté, jugé sans procès.
Aujourd’hui encore, après avoir été cueilli à son domicile sans convocation, il se retrouve en garde à vue avec son épouse, dans une affaire que le Pool Judiciaire Financier (PJF) qualifie de « soupçons de blanchiment de capitaux ». Et pourtant, il a fourni une caution de 240 millions de FCFA, preuve de sa volonté de coopérer avec la justice, mais la liberté continue de lui être refusée.
Cela dépasse le cadre judiciaire : cela ressemble à un règlement de comptes, une vengeance politique maquillée en vertu morale.
Comment comprendre qu’un homme blanchi par la justice sénégalaise dans le dossier du pétrole, après des années d’enquête, puisse être encore traqué avec autant d’acharnement ? Le Sénégal semble désormais être ce pays où le frère d’un ancien président n’a plus droit au respect, à la présomption d’innocence ni même à un minimum d’équité.
Notre société, à 90% musulmane, s’enfonce dans la contradiction morale : nous prions à Touba, Tivaouane, Kaolack ou Ndiassane, nous récitons des versets sur la droiture et la justice, mais nous nous complaisons dans la médisance, la calomnie et la délation.
Les mêmes qui brandissent la morale publique sont souvent les premiers à propager des rumeurs infondées, à instrumentaliser la justice et à transformer des affaires personnelles en batailles politiques.
Ceux qui ont alimenté hier le mensonge du « pétrole-gate » n’ont jamais demandé pardon à la vérité. La BBC, instrumentalisée à l’époque, a été le tremplin d’une vaste campagne de dénigrement qui avait pour seul objectif de salir un homme et de nuire à sa famille.
Aujourd’hui encore, les mêmes méthodes refont surface, dans un contexte politique où les vainqueurs d’hier deviennent les cibles d’aujourd’hui.
Le Sénégal est en train de se perdre dans la haine des hommes, dans la revanche sociale, dans la diabolisation de l’adversaire.
Nos médias, radios, télévisions, réseaux sociaux, sont devenus des tribunaux publics où s’expriment les pires instincts : la méchanceté gratuite, l’humiliation et la manipulation. Ce que François Jost appelait « la méchanceté en actes à l’ère numérique » s’observe ici à grande échelle : des hommes de presse amplifient les rumeurs pour exister, des activistes se font procureurs, et la foule se transforme en juge d’instruction.
Oui, Aliou SALL n’est pas un saint, mais il mérite la justice, pas la chasse à l’homme.
Il mérite le droit à la défense, pas l’humiliation organisée.
Il mérite le respect dû à tout citoyen sénégalais, pas l’acharnement d’un système qui semble vouloir effacer tout ce qui rappelle Macky SALL.
Guédiawaye, sa terre, sait qui il est : un homme ouvert, discret, travailleur, patriote. Ceux qui le connaissent savent que son engagement a toujours été au service de sa commune et de son pays.
L’histoire finira, comme toujours, par rétablir la vérité.
Le Sénégal doit choisir entre la justice et la vengeance, entre l’équité et la haine.
Et si ce pays veut avancer, il devra apprendre à distinguer la responsabilité individuelle de la filiation, le droit de la rancune, et la vérité du ressentiment.
Aliou SALL, encore une fois, paie le prix d’un nom.
Mais qu’ils sachent : le temps, la vérité et Dieu finissent toujours par absoudre les justes.
Pape Fall
Éternel inconditionnel de Aliou
C’est des voleurs et leurs larbins qui parlent
Bonjour qui a vu un enfant de Senghor ou Diouf dans de sales draps si Macky ne veut empêcher sa famille d’être des vautours ils paieront
Bayileen lek guerr, kou goux rek moy défendre Alioune Sall