Mutations numériques et IA : Le CESTI trace les perspectives pour un journalisme fiable en Afrique

Dans le cadre de la célébration de ses soixante années d’existence, le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) a initié une importante conférence internationale axée sur l’avenir de l’information fiable en Afrique. Cette rencontre scientifique et professionnelle vise à analyser les transformations profondes que traverse le journalisme à l’ère du numérique et de l’intelligence artificielle.

Mamadou Ndiaye, directeur de l’établissement, a profité de cette tribune pour rappeler la mission historique de l’école créée en 1965. Selon les éléments relayés par nos confrères de Sud Quotidien, il a insisté sur les ruptures technologiques successives ayant bouleversé la pratique journalistique, des outils traditionnels à l’avènement d’Internet. L’émergence récente de l’intelligence artificielle générative, symbolisée par des outils comme ChatGPT, impose désormais une réflexion urgente sur la production de l’information et la nécessité de distinguer le vrai du faux dans un environnement saturé de contenus.

Les travaux, ouverts par la conférence inaugurale du Pr Ndiaga Loum, s’articulent autour de huit panels répartis sur deux jours. Ces sessions d’échanges abordent des thématiques cruciales pour l’écosystème médiatique, notamment le modèle économique des entreprises de presse, la liberté de la presse, la sécurité des journalistes et l’impact de l’IA. Face à ces défis, le CESTI poursuit son adaptation pédagogique en intégrant l’enseignement de l’intelligence artificielle, après avoir adopté le webjournalisme dès 2007. L’objectif demeure la définition d’une charte éthique pour encadrer l’usage de ces technologies au service d’un journalisme responsable.

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