Médias : PressAfrik « bloqué et inaccessible (…) après la publication des discussions avec des confrères de BBC »

Le journal en ligne pressafrik.com n’est plus accessible depuis ce matin, nous signale-t-on dans un communiqué. Remarque faite par les responsables du site en ligne, l’incident s’est produit juste quelques minutes après la publication des discussions qu’ils ont eues avec des confrères de BBC, qui leur ont fait des confidences sur l’enquête.

In extenso, le communiqué de pressafrik

Le journal en ligne PressAfrik.com est inaccessible depuis ce matin. Après une petite enquête, il s’est avéré que le site a fait l’objet d’une grave attaque qui a même affecté l’accès au backoffice. Bizarrement l’incident s’est produit juste quelques minutes après la publication des discussions que nous avons eues avec des confrères de BBC qui nous ont fait des confidences sur l’enquête.

Au départ à l’adresse de PressAfrik, il y avait une page pornographique et quelques minutes plus tard c’est une publicité de «bet365 ». Un acte ignoble et qui ne grandit ni les auteurs ni les commanditaires.

Cette attaque a complètement paralysé le fonctionnement de la rédaction. Toute notre production est en berne parce que nous n’avons même pas accès à notre backoffice. Ce qui est le plus intrigant et bizarre dans cette panne c’est que plus de 60% des sites d’informations sénégalais sont chez le même hébergeur et PressAfrik est le seul site par là centaine à être inaccessible.

Des pratiques du genre commencent à être monnaie courante. Cela a démarré sur les réseaux sociaux notamment avec Facebook. Beaucoup d’utilisateurs sont bloqués et éprouvent d’énormes difficultés à avoir accès à certaines fonctionnalités. Et aujourd’hui, les attaques contre les sites d’informations commencent par PressAfrik. A ce rythme personne n’est épargné.

Ainsi PressAfrik prend à témoin l’opinion et interpelle directement le Synpics, le réseau des blogueurs, l’Association des éditeurs de la presse en ligne et le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) mais surtout l’Etat du Sénégal qui est garant de la sécurité des personnes et des biens sur l’étendue du territoire national.

La Direction du journal en ligne est en contact direct avec l’hébergeur et se réserve le droit d’intenter toute procédure utile pour faire éclater la vérité sur cette procédure. Elle tient, par ailleurs, à s’excuser auprès des fidèles internautes qui s’informent chaque jour via PressAfrik.com

4 COMMENTAIRES
  • asse

    C’est une autre forme de banditisme !

  • ndoye

    le site est accessible via vpn ce qui veut dire que la coupure est local

  • SIMON

    Dictature c tout

  • Révolution Silencieuse Africaine

    Gravissime demain ils nous enveront bokko haram pour faire diversion… Soyons attentif et que dieu protège le bateau notre bateau à tous le Sénégal…

Publiez un commentaire