Me Ndèye Fatou Sarr: « C’est Khalifa Sall qui les intéresse… »
Jour 19 du procès Khalifa Sall. La plaidoirie de la défense se poursuit. Me Ndèye Fatou Sarr ouvre le bal. « Mon client est victime d’une orchestration, il est victime d’une machination…« , dit, d’entrée, l’avocate de Khalifa A. Sall.
« Ces infractions pour lesquelles il est attrait ici, aucune d’entres elles ne sont établies… » car, selon Me Sarr, aucune pièce « dite fausse » n’a été « produite » devant le Tribunal. Le délit de faux et de complicité de faux à l’encontre de son client, « n’est pas établi« .
« Le faux est réglementé par la loi, mais aussi par la jurisprudence…« , poursuit Me Sarr qui renchérit : « Pour que le faux soit punissable, la jurisprudence a dégagé des critères (…) tous les faux ne sont pas punissables… »
« L’intention frauduleuse n’est pas établie« , remarque l’avocate. Elle estime que le maire de Dakar est victime d’un système qui a été utilisé depuis bien longtemps, bien avant que Khalifa Sall ne soit maire. « C’est Khalifa Ababacar Sall qui les intéresse dans ce dossier (…) Il n’y a aucun manquement selon les percepteurs…« , dira Me Sarr.
Et pour les raisons évoquées, elle demande que Khalifa Sall et Cie soient relaxés.
khalifa un vrai pion du gouvernement j’espère que cela ne se terminera pas comme l’affaire karim wade