En Mauritanie, l’ex-président Ould Abdel Aziz, récemment condamné à cinq ans de prison ferme, a déposé sa candidature pour les élections présidentielles du 29 juin. Actuellement privé de liberté, il continue de jouir de ses droits civiques, ayant fait appel de sa condamnation, selon ses avocats.
La controverse entoure également le système de parrainage électoral, critiqué par les soutiens d’Ould Abdel Aziz et autres candidats. Ce système, disent-ils, favorise les partis au pouvoir en leur permettant de sélectionner leurs adversaires, une allégation que le parti gouvernant réfute, évoquant un Code électoral établi après des négociations avec l’opposition.
Les candidatures sont en attente de validation par le Conseil constitutionnel, qui tranchera avant la fin du mois.