Marion Maréchal en France mise en examen pour diffamation publique

Marion Maréchal en France mise en examen pour diffamation publique

La vice-présidente du parti d’extrême droite Reconquête et députée européenne, Marion Maréchal, fait face à une mise en examen pour diffamation publique. L’information, relayée ce mardi par le média Blast, indique que cette action judiciaire a pour origine des déclarations tenues par la politicienne française. Elle aurait accusé l’association « Valeurs et Réussites », qui est à la tête d’une école musulmane à Valence dans la Drôme, d’avoir des liens avec les Frères musulmans, une organisation qu’elle a associée au terrorisme, comme rapporté par nos collègues de Anadolu.

Les propos incriminés ont été largement diffusés, notamment sur les réseaux sociaux et à travers différents médias. Marion Maréchal a également pointé du doigt le maire de Valence, l’accusant de vouloir céder un terrain municipal à une entité qu’elle qualifie de radicalement islamiste. De son côté, l’association « Valeurs et Réussites » a réagi en déposant une plainte, dénonçant une campagne de diffamation qui porterait atteinte à sa réputation et à son projet éducatif, tout en rappelant que leur établissement respecte les lois françaises et agit sous la surveillance des autorités compétentes.

Ce développement survient dans un climat où les établissements musulmans se retrouvent souvent au cœur de controverses politiques, particulièrement alimentées par des groupes d’extrême droite. Ces entités sont également ciblées par des actes de violence et des actes de vandalisme. En effet, une augmentation significative des actes islamophobes a été constatée en France. D’après le Collectif Contre l’Islamophobie en Europe, les incidents islamophobes sont passés de 527 en 2022 à 828 en 2023, marquant une hausse de 57% comme l’a aussi rapporté Anadolu.

Le ministère de l’Intérieur français a également rapporté une augmentation de 30% des actes antimusulmans en 2023 par rapport à l’année précédente, avec un total de 242 incidents, dont plus de la moitié se sont déroulés au cours des trois derniers mois de l’année.

3 COMMENTAIRES
  • Karim

    Et au Sénégal on veut que la diffamation soit banalisée. Ça peut entraîner un conflit dans un pays . La sanction doit être très ferme

    • lamine Diop

      Seulement, personne n’est manu militari mis en prison pendant des mois sans procès.
      Oui la poche paye mais personne ne va en prison après condamnation en France.

      • Citoyen T

        Si Sonko devient dictateur Beugueuñañiú!🤣

        S’il decide que le mois de Ramadan va durer 60 jours : Beugueuñañiú!🤣

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