‘’Tout ceci pour une simple faute de français?’’, semble dire certains
Pour votre gouverne, cela prouve à suffisance, le manque de sérieux de ceux qui conduisent les affaires de l’Etat et par prolongement les affaires sociétales à travers la fondation, Servir le Sénégal. Je ne défends pas Alioune Fall, mais quand même reconnaissons que l’écriture journaliste est un exercice, un style qu’il maitrise parfaitement. D’ailleurs, c’est pour éviter ces violations linguistiques, ces fautes de forme, ces fautes de fond etc. que l’auteur de l’article devrait d’abord le lui soumettre pour relecture avant publication.
Cette « rédaction » qui nous rappelle notre enfance, époque durant laquelle, on nous exigeait rigueur et méthodologie dans nos écrits, marmonne certes sur la vie de la première Dame, bref de tout, mais pas de cette journée célébrée pour nos braves sœurs et mamans qui se meurent. Même dans les plus grandes rédactions on y trouve des journalistes rompus à la tâche, préposés à cette gymnastique intellectuelle, pour ne pas dire, à la relecture, à la correction des articles avant leur publication.
Ce sont ces correcteurs ou ces rewriters qui s’attèlent à cette tâche; pour vous dire combien l’écriture est complexe. Surtout quand on est une plume en herbe. Un message aussi important, à l’occasion de la journée internationale de la Femme, méritait plus de sérieux de la part de cette fondation qui est aujourd’hui assimilée par certains à tort ou à raison à l’antichambre de la présidence. Vraiment elle a raté le coche.
Donc, convenons-en. Ce que vous jugez facile, pourrait être un exercice fastidieux pour notre très chère agrégée qui a certes une compétence avérée elle aussi dans son domaine. Toutefois, rien ne prouve jusqu’ici comme le pensent certains que Penda Mbow est l’auteur de l’article incriminé qui, il faut le reconnaitre, au-delà de ces coquilles et manquements est vide, voire dévié de sa trajectoire…
Mariama THIAW
Thiès