Justice pénale contre les opposants – Alioune Tine déballe

Une nouvelle étape de l’épreuve olympique de l’éligibilité et l’ultime validation des candidats à l’élection présidentielle du 25 février prochain. Reconnaître que c’est le processus le plus long, le plus violent, le plus controversé depuis l’alternance de 2000.

La faute n’incombe pas exclusivement au Président Macky Sall, mais aussi à un processus accéléré de mutations en tous genres à l’échelle, nationale, régionale et mondiale.

Mais force est de constater quand même les faits : depuis la présidentielle de 2012, nos élections se déroulent dans un climat de peur et de violence politique entrainant des morts.
Dans cette situation on a constaté que l’Etat, l’Administration, la Justice et la structures chargées de la régulation donnent l’impression qu’ils sont au service d’un régime politique, ce qui laisse en souffrance l’Etat de droit, les droits et libertés chèrement acquis.

En face, la réponse de l’opposition c’est la résistance, les tentations à l’insurrection. D’où une situation politique de malaise, de défiance généralisée et de peur inédite.

Ces faits constants et récurrents, qui nous indignent doivent entrainer la nécessaire et salutaire réflexion sur la Refondation des institutions politiques et démocratiques. Le changement politique est devenu une forte demande sociale qui émerge à travers le basculement et la recomposition politique de la société.

On a dépassé le seuil critique de la polarisation politique, sociale et religieuse. Il faut changer de logiciel et changer d’époque et nous adapter aux mutations en cours. Car On a vécu des violations et abus qu’on ne croyait pas possible dans ce pays. En face aussi on a eu des violences de la rue tout autant inédites. Reconnaitre que seule l’opposition paye.

Il suffit de jeter un regard sur la liste des 21 candidats à la présidentielle dont le parrainage est validé pour être édifié sur les conséquences de l’usage de la justice pénale sur les opposants politiques au régime : deux candidats sont passés par la prison et récupérés par le dialogue national, Khalifa Sall et Karim Wade, deux candidats actuellement en prison, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, en contentieux.

Quid des militants et activistes en prison. Cette situation fait écho à l’impunité dont jouissent des hommes politiques de la majorité: le scandale des mille milliards de la Covid19.

Ces questions qui doivent entrainer une réflexion sur la politique, sur les relations entre l’opposition et le pouvoir. Reconnaitre et renforcer les droits de l’opposition et des organisations de la société civile, reconnaitre et renforcer les droits des citoyens sont nécessaire dans ce contexte.

Réfléchir sur un code de bonne conduite ou un code d’éthique des partis politiques. Cela semble archaïque, mais force est de reconnaitre que l’État comme les institutions ont traversé une période de vulnérabilité qui ont secoué les fondements de notre vivre ensemble et de l’unité du pays.

Faire l’évaluation des régimes politiques du passé, Examiné sans passion leur héritage et faire le tri de ce qu’il faut prendre et ce qu’il faut jeter à la poubelle.

Réformer en priorité le présidentialisme exacerbé qui produit de perte de sens et de la violence, menace la coexistence entre citoyens, les institutions publiques, les droits et libertés fondamentales. Il faut un président qui place l’intérêt général au-dessus des intérêts partisans. Plus de Chef de parti, Chef de l’Etat.

Une nécessaire déconnexion de cette hybridité politico-institutionnelle pour réduire les errements de l’Etat patrimonial ou du parti Etat. Mais surtout réduire les pouvoirs exorbitants du Président de la République qui fonctionne comme un monarque et n’a pratiquement aucune responsabilité juridique. Il nous faut anticiper ces réformes qui nous évite de tomber dans un régime de dictature militaire.

5 COMMENTAIRES
  • dégoûté

    Revoilà le nafékh , le fumier .alioune tine est l homme le plus malhonnête , hypocrite et lâche du senegal.
    Ce type c est la représentation humaine et concréte de la lâcheté et de la malhonnêteté.
    Son fonds de commerce c est les conflits .
    Dés qu il y a tension quelque part il jéte de l huile sur le feu pour aprés venir s auto-désigner médiateur.
    Un individu abject et infect .
    alioune tine c est tine la fripouille , tine la vermine .
    Un lêche-cul de 1ére catégorie .

    il suffit de serrer la main de alioune tine et tu as la nausée , directe.

    alioune tine c est un moins que rien . Un type dégueulasse .
    Dou nittou dara , alioune tine est une pourriture .

    • BOCAR

      VOILA ALIOUNE TINE AVEC SEYDY GASSAMA ATEPA AIDA MBOTHIE DAME MBOTHIE GUY MARUIS ET CIRE CLEDOR VOILA LES GENS QUI SONT A L’ORIGINE DE TOUS LES PROBLEMES DE SONKO VOILA LES GENS QUI L’ONT MENE EN PRISON VOICI LES VRAIS RESPONSABLES DES DEBOIRES DE SONKO .ILS L’ONT TOUJOURS POUSSE . RAGUALLARDI ENCOURAGE INDUI EN ERREURS LE FAISANT CROIRE A RAKHAN ZEMBLE HERCULE SUPER MAN VOILA CES GENS IRRESPONSABLES MALHONETES

  • Moussa

    Comme les fonctionnaires de l’État peuvent éliminer des candidats à l’avance, c’est un précédent dangereux.
    Bilahi, si un politicien bandit accède au pouvoir, il va rester pendant 2 mandants, car il va éliminer ses adversaires via les fonctionnaires (casier judiciaire, attestation de naissance, caution et attestation de la CDC, fiches et clé USB de la DGE, la DAF, des préfets et sous-préfets, des FDS pour barricader maisons et sièges des opposants, des juges pour condamner des opposants…).
    Vivement qu’un bandit accède au pouvoir pour utiliser les mêmes méthodes que ce pouvoir actuel.
    Ça me rappelle l’arrêté Ousmane Ngom du PDS, Macky l’a maintenu.
    À cela il faut ajouter le fait de donner les clés USB quelques jours à l’avance. C’est bête.

  • Jock

    Sonko est candidat ndekke ?
    Aliou Tine watawat waay.
    Il n’ ya pas plus faux que cette vermine sur terre.
    Ta haine de Macky va te consumer à la fin.
    On peut être politiquement contre un homme mais delà à lui porter autant de haine ……
    Noppalul Aliou, Sonko abanaa

  • Baba

    Un veritable connard ,un escroc politique et rebelle en plus

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