L’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niasse ouvre ses portes au mois d’Octobre

La cinquième (5e), Université publique du Sénégal, l’Université du Sine-Saloum,  El Hadji Ibrahima-Niasse (Ussein) démarrera ses enseignements à la rentrée d’octobre avec une première cohorte de 2 000 étudiants.

Mouhamadou Moustapha Goudiaby, chargé de la communication de l’Université indique que « les infrastructures sont disponibles pour la première année qui souvent, est constituée de troncs communs. Pour ce qui concerne les hébergements, des dispositions sont prises pour loger au moins 30 % des étudiants, ce qui est une première pour une université au Sénégal », dit-il.

À noter que des enseignements touchant aux sciences fondamentales et appliquées (maths, physique, chimie, informatique, etc.), sociales (communication, sociologie, histoire, etc.), juridiques, économiques, de gestion y seront aussi dispensés. Au total, pas moins de 34  licences professionnalisantes seront proposées en six(6) semestres au sein des 11 unités de formation et de recherche (UFR). Mouhamadou Moustapha Goudiaby explique que en ce sens  que « l’Ussein permet en outre au gouvernement du Sénégal d’apporter une réponse appropriée aux besoins de développement de quatre régions nourricières du Centre par la valorisation de leurs ressources et de leurs atouts. Grenier du Sénégal, le bassin arachidier pourra enfin disposer d’une université à vocation agricole et métiers connexes ».

Pour la première année, une centaine d’enseignants-chercheurs viendront du Sénégal et de l’étranger (Afrique, Amérique du Nord, Asie, Europe), contre environ 1 200 lorsque l’institution aura atteint sa vitesse de croisière. Le processus de recrutement est en cours et plus de 800 candidatures issues du pays et de sa diaspora seraient déjà enregistrées.

Toujours le compte de cette première année, 2 000 étudiants seront accueillis à l’Ussein. À terme, ils seront 30 000, d’après les prévisions.

Instituée par décret en janvier 2013, l’Ussein, multicampus, est implantée sur cinq (5) sites répartis entre les (4) quatre régions centrales du pays que sont Kaolack, Fatick, Kaffrine et Diourbel. Des services de l’État ont mis à disposition des locaux neufs pour un démarrage dans les villes de Fatick, Kaolack et Kaffrine

Les travaux des infrastructures pédagogiques, administratives et sociales devront coûter, au total, 132 milliards de Fcfa, renseigne Jeune Afrique.

 

COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire