Loi « sécurité globale » : Retour sur une journée de tensions en France (Vidéo)

Les manifestations ont mobilisé des centaines de milliers de personnes dans de nombreuses villes de France. Certains débordements ont eu lieu, condamnés par Gérald Darmanin et par la coordination « StopLoiSécuritéGlobale ».

Les « marches des libertés » contre le texte de loi « sécurité globale » et les violences policières ont rassemblé samedi dans toute la France 500 000 manifestants, selon les organisateurs.

La coordination StopLoiSécuritéGlobale, qui rassemble notamment des syndicats de journalistes et des associations de défense des droits humains, fait état de 200 000 manifestants à Paris alors que le ministère de l’Intérieur avait annoncé plus tôt 133 000 participants en France et 46 000 dans la capitale.

« C’est le peuple de la liberté qui a marché dans toute la France pour dire au gouvernement qu’il ne veut pas de sa loi Sécurité Globale, qu’il refuse la surveillance généralisée et les drones, qu’il veut pouvoir filmer et diffuser les interventions des forces de l’ordre », a affirmé la coordination dans un communiqué.

Retour sur les contours de cette loi contestée

La proposition de loi relative à la sécurité globale est une proposition de loi française des députés LREM Alice Thourot (Drôme) et Jean-Michel Fauvergue (Seine-et-Marne, ancien patron du RAID) déposée à l’Assemblée nationale le 20 octobre 2020. Elle porte sur le renforcement des pouvoirs de la police municipale, l’accès aux images des caméras-piétons, la captation d’images par les drones et la diffusion de l’image des policiers.

Le texte, soutenu par le gouvernement et les principaux syndicats policiers, fait l’objet d’une très forte opposition de la part des sociétés de journalistes, des organismes publics nationaux et internationaux et des associations de défense des libertés publiques.

À la demande du gouvernement, la proposition de loi suit la procédure accélérée ; elle est examinée à l’Assemblée nationale du 17 au 20 novembre 2020 et adoptée le 24 novembre. Son examen au Sénat est prévu en janvier 2021.

1 COMMENTAIRE
  • Mamadou

    A ce nabot de Macron qui prétendait que l’ Islam était en crise, c’est plutôt ta nation française islamophobe, insulteuse, hypocrite et fossoyeuse de libertés des minorités, qui est en crise profonde.

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