Les enseignants du GP de Malick Gackou annoncent une plainte contre L’Etat

L’éducation est un droit reconnu par la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, ratifiée par le Sénégal, en son article 26.

Ce droit semble être violé par le bras de fer opposant l’Etat aux syndicats de l’enseignement. Face à cette situation, la Convention des enseignants du Grand parti n’exclut pas de porter plainte contre l’État du Sénégal, pour violation du droit de «nos» enfants à une éducation de qualité, auprès des juridictions compétentes. C’est ce qui est ressorti hier de la conférence de presse des enseignants de ladite formation politique.

Dans le même sillage, la Convention nationale des enseignants du Grand parti constate avec beaucoup de regrets, en même temps que les «compatriotes, élèves et parents d’élèves», les perturbations des enseignements – apprentissages liées à la grève qui, depuis le mois de janvier de cette année, secoue l’école sénégalaise.

En vérité, précisent-ils, «cette situation est récurrente depuis la signature, le 17 février 2014, par le gouvernement, d’accords avec les syndicats d’enseignants, que le Président Macky Sall avait qualifiés de ‘réalistes et réalisables’».

Malheureusement, signalent-ils, «force est de reconnaître, pour le dénoncer, que le gouvernement ne montre pas une réelle volonté de résoudre définitivement cette crise». À la place de la «désinformation pour monter l’opinion nationale contre ces braves enseignants, à la place des intimidations», la Convention nationale des enseignants du Grand parti invite le Président Macky Sall et son gouvernement à matérialiser les accords signés avec les enseignants en laissant tomber l’argument des lenteurs administratives, et à corriger l’absence d’équité dans le traitement des agents de l’Etat, pour plus de justice sociale.

1 COMMENTAIRE
  • DIOLA

    RADIONS LES SYNDICATS , FERMONS LES ECOLES ET DE REFORMER L ECOLE SENEGALAISE

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